merci Jean-Luc ! heureusement qu’il y a encore des mecs comme toi qui ne baissent pas les bras, même si je me mets en marge par mon individualisme forcené j’adhère complètement à tes opinions. Juste une réflexion en passant sur le mépris, expérience personnelle où j’ai eu, à un moment de ma vie l’occasion de faire beaucoup de fric. J’ai ressenti immédiatement le mépris des autres monter en moi comme une force irréprésible et j’ai lâché ce boulot de merde. Je ne m’en vante pas, je constate qu’il me reste une capacité d’auto-jugement ce qui n’est sans doute pas le cas pour d’autres, aveuglés par leur pouvoir dérisoire. Si je peux abuser de ton temps ; à l’inverse je me trouve depuis plusieurs mois dans une dèche grave. Quel plaisir de voir l’entraide s’organiser autour de moi, voir ces visages rayonnant de bonté et de générosité, retrouver enfin des êtres humains. Alors, malgré ma non-violence, j’ai toujours ma fourche prête pour la prochaine. N’a t’on pas tout essayé côté démocratique ? Le résultat est là : palabre et mépris. Mais ce ne sont que des réflexions d’une conscience sans engagement politique, je ne suis malheureusement que le spectateur d’une agonie programmée. Qu’est-ce qui fait qu’un homme utilise son pouvoir pour aimer et d’autres pour écraser ? En ce qui me concerne je sais que c’est le manque de compassion, d’amour pour les autres (un psy dirait un manque d’amour envers moi-même). Alors nos hommes politiques sont-ils des enfants ayant manqués d’affection ? En se dirigeant vers le pouvoir ont-ils cherché une revanche ? Alors ce sont juste des imbéciles incapables d’auto-critique. La preuve avec Gaymard... incapable de transparence (je me suis foulé d’un oeil télé hier soir).
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