Ce fut un grand moment de ma vie politique et intime, l’université d’été du MRC : je me suis fait pleins de potes et à donf la gauche ! Pour ceux qui n’ont pas pu venir le discours inaugural était clair et précis : repositionnement profondément ancré à gauche, enfin le positionnement net que les militants attendaient! Après cette mise en jambe ou en bouche dialectique et tout à fait sérieuse c’était déjà l’heure d’aller déjeuner sur l’herbe …. Normal pour une université d’été. Et là, première déception, tout le monde avait encore faim.La grosse dalle qu’on avait, alors on s’est rattrapé sur les bouteilles de beaujolpif mais grave de grave …Les journalistes, eux, y z’avaient leur resto privé, comme quoi au MRC c’est encore vachement démocratique.
Donc, surtout à notre table des écrivaillons de la banquise. A midi, ça commençait à bien chauffer dans les écoutilles à tel point que j’ai piqué un somme au milieu du discours par ailleurs passionnant sur la laïcité l’après-midi même. En bonne sportive, je gardais quelques forces car je savais que la nuit serait longue et palpitante et j’ai pas été déçue. Le banquet républicain fut une réussite totale en tout cas à notre table un delirium très mince parfait à donf la teuf ! Jean-Luc toujours aussi en verve et en forme, Christian au garde a vous etc… bref, des mecs comme on en fait plus. Une table si tonique et si bon enfant que le Che est venu nous saluer tellement on faisait du tintamarre… Une ambiance à faire pâlir toutes les universités d’été de France et de Navarre…et dire qui en a qui croit qu’au MRC on s’amuse pas . Pour finir la soirée en beauté, feu d’artifice à la Poudrière, au pied de Belfort, et nuit d’ivresse assurée… Jean Christophe toujours aussi mignon, enfin tous ces beaux garçons pour très peu de filles : on avait le choix du roi.
Le lendemain retour aux travaux pratiques dès 9 h du matin, enfin pour ceux qui y étaient et qui dormaient plus dans les piaules. Heureusement, le chef dans son discours de clôture a remis de l’ordre dans ce foutoir. Ah, Jean-Pierre, qu’est ce qu’on ferait sans toi ! Conclusion politique : pas de foutoir et à donf la gauche, ça va être dur a mettre en place comme programme. Mais bon, l’essentiel, c’est qu’à l’hôtel du Tonneau d’or la vin a coulé à flot et que la nuit a été douce et tendre. Il paraît qu’il fallait sauver le soldat MRC, c’est fait !