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Edito numéro 3
Analyse : Corse, un Non salvateur
Alerte : Le MRC malade de ses élus (Variations sur un thème)
Point de Vue* : Quelle stratégie face à la mondialisation
Proposition : Pourquoi il faut aller à Belfort
Analyse : A propos de « Ramulaud »
Nouvelles de la mouvance : Les Tribulations de « Transcender Vincennes »


 
Edito numéro 3
Par Jean-Luc Gonneau
LA bonne surprise de l’été nous vient, une fois n’est pas coutume, de Corse. Ne boudons pas notre plaisir. Une triple claque : claque pour les nationalistes, dont on savait que l’engagement pour le oui était uniquement lié à la perspective d’avoir des élus dans la nouvelle assemblée, alors que les portes des conseils généraux leur sont fermées compte tenu de leur insuffisante représentativité ; claque pour le gouvernement, engagé derrière le ministre de l’intérieur et voulant faire de la Corse un exemple avant-gardiste de la décentralisation à la mode Raffarin ; claque pour le PS qui voit s’effondrer un des lambeaux des funestes choix de l’ère Jospin. Triple victoire : pour la France, pour la Corse, pour celles et ceux, Zuccarelli et Alfonsi en tête, qui ont défendu la République. Cette victoire, nous nous en sentons solidaires, car c’est aussi celle des idées défendues par Jean-Pierre Chevènement. Pierre henry, dans ce numéro, revient sur ce scrutin et propose d’en tirer des leçons.
Après les luttes, pour l’instant perdues, concernant la réforme des retraites - mais le sujet demeurera au cœur de nos combats à venir - le mouvement des intermittents du spectacle est exemplaire. Leur statut est une condition d’une vie culturelle riche dans notre pays. Ce statut est dévoyé par les entreprises de spectacle, notamment audiovisuelles. Les Delarue, Ardisson, Arthur et Cie profitent d’un dispositif destiné à soutenir la culture : on croit rêver ? Bin non.
C’est l’été et il faut être magnanime, mais mordant aussi. Magnanimes nous sommes en ouvrant notre bulletin à notre ami Elie Arié, secrétaire national membre du courant Vive la République. Sacré Elie, qui continue de confondre la gauche et le PS, ce qui conduit à dire que, le PS n’étant plus à gauche (ça, on est d’accord), il n’y a plus de gauche(et là, ça coince). Mais nous partageons l’analyse de la mondialisation et celle des dérives libérales qu’il nous propose ici.
Mordants nous demeurons avec Georges Michel, un « banquisard » historique et Cherbourgeois qui n’a pas son stylo dans sa poche.
On trouvera dans ces pages quelques infos sur « Ramulaud » et sur nos turbulences internes. Rappelons enfin que l’Université d’Eté du MRC a lieu les 6 et 7 septembre à Belfort. Georges Michel nous donne quelques raisons, parmi bien d’autres, d’y aller.