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Edito: BUSH EN GUERRE CONTRE LE MONDE … ET RAFFARIN CONTRE LA FRANCE
LA LIGNE : QU’EST-CE QUE LA GAUCHE AUJOURD’HUI ? (SUITE)
RAFFARIN, LE GOUDRON ET LES PLUMES
POINT DE VUE : LE BAL DES JEUNES VIERGES
POINT DE VUE : POUR DEVELOPPER L’ECONOMIE SOCIALE : MUTUALISME ET COOPERATION
NOUVELLES DE LA GAUCHE CONGELEE : LE CONGRES DU PCF
MANIFESTE : UNE AUTRE VOIE JUIVE
21 AVRIL : A-T-ON COMPRIS ?
LE COIN DE LA BONNE BOUFFE : LE TROU NORMAND


 
Edito: BUSH EN GUERRE CONTRE LE MONDE … ET RAFFARIN CONTRE LA FRANCE
Par Jean-Luc Gonneau
Les ruines irakiennes fument encore, les morts sont à peine enterrés que le prochain « ennemi » est montré du doigt par Washington : la Syrie. Une sacrée bonne idée, d’ailleurs, moins nombreux que les iraniens, moins de sable et de mecque que les saoudiens, le Liban, Beyrouth et son casino en prime si on se prend Damas : une bonne petite affaire. Bon, il n’y a pas de pétrole, d’accord, mais nobody’s perfect. Et ça fera un entraînement de plus pour les boys, qui ont eu, au bout du compte, un match assez facile en Irak. Comme les Etats-Unis demeurent une démocratie, on peut encore espérer que les prochaines élections, l’année prochaine, éloigneront Bush et son gang du pouvoir. Mais il serait peu responsable de se contenter de croiser les doigts en attendant la bonne nouvelle. Et même si Doubeliou ne gagne pas au prochain coup, la position dominante des Etats-Unis restera ce qu’elle est. B. Clinton, que beaucoup de nos bons esprits européens regrettent larme à l’oeil, n’eût sans doute pas entrepris l’expédition irakienne, mais souvenons-nous qu’il fut tout aussi agressif économiquement que son successeur, presque aussi fermé sur les questions environnementales, pour lesquelles l’inertie américaine est dramatique. Imaginer des contre-feux à la volonté hégémonique américaine demeurera donc la question principale de la politique internationale des prochaines années. Ces contre-feux peuvent être « géopolitiques », alliances entre nations, mais aussi économiques, sociaux et culturels. On ne contrera pas les Etats-Unis en adoptant les mêmes armes qu’eux : ce message est destiné plus particulièrement à nos libéraux de gauche comme de droite.
J.P. Raffarin, pendant ce temps, s’active, petits poings serrés et petits pieds rageurs, pour démanteler les structures de notre pays. L’œuvre de démolissage entreprise par Balladur et Juppé, poursuivie par Jospin, continue. Des contre-feux s’imposent, là aussi. Sylvain Ethiré nous édifie sur « Raff » un peu plus loin. Une banquisarde trouve qu’on tape beaucoup sur Raffarin mais pas assez sur son patron, Chirac. On fait de la tactique, ma petite dame, on tape sur les généraux avant de s’attaquer au satrape.
Bonnes lectures !