www.cactus-republicain.org :
accueil     Nous     La Banquise     Alerte !     Les thèmes     Contact     Livres et Publications     
Recherche
Edito : FABIUS EN REVAIT…RAFFARIN LE FAIT : FRANCE TELECOM SOCIAL-LIBÉRALISEE
LA LIGNE : QU’EST-CE QUE LA GAUCHE AUJOURD’HUI ? (SUITE) : INTERNATIONALISME CONTRE MONDIALISME
LA GAUCHE AUJOURD’HUI, POINT DE VUE 3 : LA GAUCHE, SI ON A 36 ANS EN 2003
LA GAUCHE AUJOURD’HUI. POINT DE VUE 4 : LE MARCHE NE MARCHE PAS !
LA GAUCHE AUJOURD’HUI. POINT DE VUE 5: RASSEMBLER SUR UN CONTENU
EN BREF : NOUVELLES DE LA GAUCHE CONGELEE
LES BELLES HISTOIRES D’ONCLE SYLVAIN : HISTOIRE DU BON JEUNE HOMME BON
BOUM-BOUM : MARIE-FRANÇOISE, ON T’AIME !


 
LES BELLES HISTOIRES D’ONCLE SYLVAIN : HISTOIRE DU BON JEUNE HOMME BON
Par S. Ethiré
Il était une fois un bon jeune homme talentueux, habile à l’école et fidèle à l’église, si habile qu’il obtint sans peine de prestigieuses peaux d’ânes académiques dans les écoles qui préparaient à l’administration des califats. Il commença une brillante carrière et fut remarqué par les propriétaires du plus grand bazar du royaume, Moutakha, ce qui veut dire carrefour en français.
Ces bazars attiraient beaucoup de clients populaires, et le bon jeune homme entreprit de les embellir à grands frais afin d’y attirer des gens plus riches. Les propriétaires du bazar virent alors leurs bénéfices baisser et leurs frais augmenter. Vous connaissez les propriétaires de bazar, ils ont beau rouler sur l’or, ils demeurent des épiciers grippe-sous et un peu rustres. Aussi chassèrent-ils le bon jeune homme à coups de pompe dans le train, ce qui le chagrina beaucoup. Mais le chagrin ne dura pas et le Vizir de l’époque le bombarda patron de l’agence qui s’occupait des chômeurs. Notre bon jeune homme y fit merveille, rayant plein de chômeurs des listes, et mettant en place un système ou les employés de l’agence devaient, comme il disait plaisamment, faire du rendement. Une leçon tirée du bazar, ce qui prouve que le bon jeune homme, malgré les humiliations, savait , grâce à Dieu, retenir le fruit de son expérience. Mais le Vizir fut viré par le peuple, et remplacé par son ennemi juré. Heureusement, notre bon jeune homme, si bon qu’on l’appelait bon, avait des amis dans cette autre faction, c’est toute l’utilité des écoles d’administration des califats, hein, les Vizirs passent…
Le nouveau Vizir lui offrit la présidence de l’office des téléphones, et lui laissa les clés et la caisse. Le bon jeune homme bon, un peu moins jeune quand même, put alors enfin réaliser ses plus grands rêves, dépensant sans compter pour acheter des téléphones dans le monde entier, des blancs, des noirs, des orange, des jaunes. Les financiers du Califat lui prêtaient tout ce qu’il demandait. C’est le Vizir qui paiera, disait-il. Tout a hélas une fin. Le Vizir voulut être Calife à la place du Calife, se fit écraser tel une crêpe, et un nouveau Vizir vint. Les financiers, vous le savez, n’ont rien à envier aux bazaristes question grippe-sous. C’est requins et compagnie tout ça. Ils se mirent d’accord avec le nouveau Vizir : on réclame nos sous au bon jeune homme bon, qui ne pourra pas payer, tu le vires à coups de pompes dans le train, il a l’habitude, tu nous payes, et comme on est sympas, on te rachète tes téléphones, mais pas cher, hein. Bonne idée, fit le nouveau Vizir, plein de bon sens comme il le disait lui-même. Et voilà comment le bon jeune homme bon se retrouva chocolat, et comment les sujets du Calife allaient devoir, de longues années, payer la dette des téléphones. Mais l’histoire, et c’est justice car Dieu est grand et le bon jeune homme bon y croit, se terminera bien. Le bon jeune homme bon a tant et tant d’amis qu’il repartira bientôt, n’en doutons pas, vers de nouvelles aventures.
Capturé par MemoWeb à partir de http://www.cactus-republicain.org/index.php?ID=&Langue=Object&ThemeID=59&RubID=116&InfoID=240  le 16/07/2004