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LES BELLES HISTOIRES D’ONCLE SYLVAIN : LE PRESIDENT D'AMERIQUE
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LES BELLES HISTOIRES D’ONCLE SYLVAIN : LE PRESIDENT D'AMERIQUE
Par S. Ethiré
Il était une fois un Président d’Amérique qui avait un fils. Un jour, jeune encore, le fils annonça fièrement au père que lui aussi, quand il serait grand, voudrait être président d’Amérique. Père, dit le fils, comment faire pour devenir Président d’Amérique ? Fils, répondit le père, il y a deux conditions : une, arrête de picoler comme un trou, deux, deviens riche. Le fils arrêta de picoler et le père lui donna quelques sous pour essayer de devenir riche. Mais le fils ne savait comment faire et retourna voir son père. Père, dit-il, avec mes quelques sous, comment faire pour devenir vraiment riche ? J’ai parlé avec d’autre riches, mais ils ont tous fait des coups tordus pour le devenir. Fils, répondit le père en se tordant de rire, ça ne te réussit pas de ne plus te torcher. Fais comme eux. Alors, le fils acheta avec ses quelques sous un club de base-ball qui obtint par miracle des terrains publics qu’il put revendre à un prix astronomique. Il retourna voir son père, qui commençait à en avoir ras le bol de ces allées et venues. Quoi encore ? fit le père. Père, répondit le fils, je suis riche. Bon, hocha le père, alors, t’as qu’à faire Président. Et le fils fit Président, avec l’appui enthousiaste de ses riches copains. Mais un jour, on finit par s’apercevoir que les riches copains avaient truandé jusqu’au trognon leurs salariés et leurs actionnaires, qui étaient parfois les mêmes. La bourse s’écroulait, le peuple criait vengeance. Le fils téléphona à son père. Celui-ci, absorbé dans la lecture du dernier épisode de Spiderman, maugréa soin mécontentement : on ne peut plus être peinard dans son ranch, bullshit. Que faire, implora le fils. Démerde-toi, répondit crûment le père. Mais vous, père, qu’auriez-vous fait ? Comme d’habitude, fit le père avec une lassitude navrée : fais la guerre à l’Irak. Castro, c’est trop près, et il va bientôt clamcer. Le fils se confondit en remerciements, interrompus assez brusquement par le raccrochage du téléphone. On va faire la guerre, on va faire la guerre, chanta-t-il à tue tête. Et il appela son général en chef pour lui annoncer la bonne nouvelle et lui dire de préparer les canons.
Capturé par MemoWeb à partir de http://www.cactus-republicain.org/index.php?ID=&Langue=Object&ThemeID=59&RubID=120&InfoID=273  le 16/07/2004