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LES BELLES HISTOIRES D’ONCLE SYLVAIN : HISTOIRE DE JIEMEM
NOUVELLES DES LOYAS JIRGAS* DE JUIN


 
LES BELLES HISTOIRES D’ONCLE SYLVAIN : HISTOIRE DE JIEMEM
Par S. Ethiré
Il était une fois un jeune homme actif, intelligent et travailleur, qui s’appelait Jièmem. Il réussit avec brio les meilleures études et fut embauché par le Grand Vizir de son temps. En ce temps là, le Calife avait besoin de sous, et le Grand Vizir confia à Jièmem une mission d’importance : vendre aux riches marchands et banquiers du pays les entreprises appartenant au Califat. Jièmem travailla activement et avec intelligence, vendant à tour de bras, au grand bonheur des riches marchands et banquiers, émerveillés de l’aubaine. Jièmem devint un grand ami de beaucoup d’entre eux et, lorsque le Grand Vizir fut destitué par le Calife, il accepta les bras ouverts de l’un des riches banquiers, qui le prit à son service. Jièmem fit merveille, apportant comme clients du riche banquier beaucoup des riches marchands auxquels il avait vendu si gentiment les biens du Califat. L’un de ces riches marchands, qui vendait de l’eau dans tout le Califat et dans le monde entier se sentant vieillir (et non, comme le disent les mauvaises langues, toujours trop nombreuses, parce que la police s’intéressait d’un peu trop près à ses affaires) appela Jièmem à son chevet et lui confia son empire. Jièmem se confondit en remerciements avant de virer le vieux marchand. Jiémem, avec le tas d’or du vieux marchand, et en empruntant à tour de bras aux riches banquiers qu’il avait tant enrichis, s’en fut en Amérique où il acheta à prix d’or les biens d’une riche famille, qui se frotta les mains. Mais les affaires, avec le temps, furent moins bonnes que prévues. Les riches banquiers voulurent, les ingrats, se faire rembourser. La valeur de l’empire de Jièmem fondait telle la neige prise aux feux du soleil. Prudent toutefois, Jiemèm avait pris soin de s’attribuer de colossales rémunérations à la mesure de son colossal mérite. La riche famille américaine, fourbe et cruelle, commença à racheter à vil prix les biens si chèrement acquis de Jièmem, qui dut se résoudre à partir. Il pleura beaucoup et ses larmes émurent jusqu’aux tréfonds de l’âme ses amis riches marchands et banquiers, qui lui firent de somptueux cadeaux pour son départ (et non pour s’en débarrasser, comme les langues vipérines, toujours affûtées, l’ont prétendu), qui lui permettraient de nourrir ses enfants et peut-être de se lancer dans de nouvelles aventures merveilleuses : il y a tant d’entreprises à ruiner dans le vaste monde !
Capturé par MemoWeb à partir de http://www.cactus-republicain.org/index.php?ID=&Langue=Object&ThemeID=59&RubID=121&InfoID=278  le 16/07/2004