Après qu’un hélicoptère ait été abattu en Irak, le porte-parole américain a déclaré : « Nous sommes convaincus qu’il s’agit d’un tir ennemi ». Ah ben, il est pas con, dis donc ! Non, on sait jamais, des fois que ça serait un pote qu’avait envie de jouer un peu !

Voici le texte du communiqué de la LCR en date du 8 décembre 2003 : « Avec les sans-papiers ». « Depuis quelques heures, des sans-papiers occupent l'Église Saint-Nicolas du Chardonnet. Depuis des années, les sans-papiers se mobilisent pour leur régularisation. La LCR apporte son soutien au mouvement des sans-papiers. Elle exige l'abrogation de toutes les lois anti-immigrés (lois Pasqua, Debré, Chevènement) et la régularisation de tous les sans-papiers. La LCR s'oppose à toutes initiatives policières visant à expulser les sans-papiers de cette Eglise occupée depuis très longtemps par des intégristes catholiques. » Ces quelques lignes en disent long sur les méthodes de la LCR et ses prises de position simplistes. D’abord, assimiler Chevènement à Pasqua ou Debré est pour le moins cavalier, puisque qualifier de loi anti-immigré, une mesure visant à contrôler le flux migratoire du Sud vers le Nord n’a rien à voir avec les positions racistes de Le Pen ou les méthodes expéditives de Pasqua, Debré et maintenant Sarko Le Spécialiste. Certes, nous comprenons que cette immigration sauvage est due à la misère et à la répression qu’endurent ces populations dans leur pays d’origine. Certes, nous comprenons leur désarroi d’avoir à s’expatrier, parfois au péril de leur vie, vers des pays plus riches, en cherchant un avenir meilleur, qui s’apparente d’ailleurs plus souvent à un rêve qu’à une réalité. Mais comment un État peut-il accepter de voir arriver sur son sol des clandestins et comment faire pour que ça ne se produise plus ? C’est toute la complexité de la question et des réponses à y apporter. Régulariser tous les sans-papiers ne règlera pas le problème puisque d’autres arriveront et que la question se reposera. C’est un peu comme dans l’Éducation Nationale, où l’on titularise tous les maîtres-auxiliaires et que l’on s’empresse d’en engager d’autres. Les véritables réponses à ce problème résident donc dans l’aide au développement de ces pays et à l’arrêt du soutien politique que les pays riches fournissent aux tyrans pour cause d’intérêts économiques. Alors, plutôt que de s’enfermer dans l’amalgame et la démagogie, Krivine et son gendre feraient mieux de tourner sept fois leur stylo dans leur main avant d’écrire des âneries. Les Verts du Conseil de Paris n’ont d’ailleurs pas fait mieux en publiant un communiqué similaire. Allons Messieurs, si on devenait un peu sérieux maintenant !