Eric Ferrand est un camarade fidèle du MRC. Adjoint au Maire de Paris aux affaires scolaires, il y développe une politique dynamique. Actif président de l’Union régionale du parti et conseiller régional sortant et réélu, il pensait logique, comme la plupart des militants franciliens, d’être candidat à la présidence du groupe MRC au Conseil Régional d’Ile de France. Ben non, pas de pot, les élus amis du secrétaire général lui ont préféré un autre. Le plus drôle, c’est qu’Eric a recueilli les voix des élus qui avaient été désignés, lors de votes, par des instances départementales et que l’autre, lui, a bénéficié de celles des élus imposés par le secrétaire général. Elégant, non ?
Jean-Luc Gonneau est membre de notre comité de rédaction, membre aussi du Conseil National du MRC, membre aussi du Mars. Le Mars est une association de la société civile. Le PCF a invité des organismes de la société civile à préparer les élections européennes. J.L. Gonneau y est allé en tant que Mars. Jean-Luc Laurent y était en tant que MRC. Les autres composantes présentes de la société civile ont effectué un tir de barrage contre le MRC, devant un PC quasi impavide. J.L. Gonneau a été le seul à intervenir en faveur de la présence du MRC sur les listes avec le PC. Normal. Moins normale, l’attitude de Jean-Luc Laurent au Conseil national, s’ « étonnant » de la présence de l’autre Jean-Luc à ladite réunion, et ne soufflant mot de son intervention pour la défense du MRC. Elégant, si ?
Et Jean-Luc Laurent ne s’arrête pas là. Il en remet une couche dans sa circulaire annonçant aux cadres du MRC la décision de ne pas participer aux élections européennes. Il y écrit en effet qu’il constate que d’anciens MDC ont participé à l’éviction du MRC de la négociation avec le PC. Qui vise-t-il ? Eric Coquerel, qui ne fut jamais au MDC et qui, comme Jean-Luc Gonneau, défendit des listes les plus larges possible ? Pierre Carassus, présent au titre de l’AGR, qui proposa que le MRC obtienne l’une des sept têtes de listes en métropole ? Ou bien n’est-ce pas une manifestation de paranoïa légère, qui consiste à voir des traîtres partout ? Il est des moments où l’inélégance côtoie la mauvaise foi.


Ndlr : il semble qu’on n’arrête pas le progrès et que le dernier traître à la mode soit maintenant Jean-Christophe Bonté. On prend les paris sur qui sera le prochain ?