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Edito numéro1
Alerte : SARKOSY, LE PLUS GRAND DIVISEUR !
Alerte : ANPE, MODE D’EMPLOI
PROPOSITION : UNE ACTION POUR PREPARER LES ELECTIONS EUROPEENNES
Alerte : INTERMITTENTS DU SPECTACLE : NOUS SOMMES TOUS CONCERNES
ANALYSE : PAS DE PITIE POUR LE GANG RAFFARIN
BOUM-BOUM : LES DELIRES DE DSK
Alerte : LA REFORME DU RMI ou A CHACUN SES DESAFFILIES
Collectif "Boycott made inUSA"


 
Alerte : INTERMITTENTS DU SPECTACLE : NOUS SOMMES TOUS CONCERNES
Par Christian Lemasson
Pendant que les Français bronzaient cet été, François Fillon modifiait en douce le Code du Travail permettant ainsi de doubler les cotisations des employeurs et des salariés intermittents du spectacle. Cette décision répondait à une demande du MEDEF qui veut à terme démanteler l’ensemble du système de protection sociale au profit d’un régime d’assurances privées.
C’est le 18 février dernier que Jean-Jacques Aillagon, Ministre de la culture et de la communication, a réuni le Conseil National des Professions du Spectacle, soit près de 70 représentants de ceux que l’on appelle les intermittents du spectacle, pour leur annoncer la mise en place de trois groupes de travail qui devront réétudier la réforme des annexes VIII et X de l’UNEDIC. Une pause dans la colère des intermittents.
Après des coupes sombres dans le budget de la Culture, le gouvernement Raffarin a du mal à calmer la fronde qui gronde chez les saltimbanques. Le vote d’une loi, cet été, à la demande du MEDEF, qui doublait le montant des cotisations sociales des entrepreneurs de spectacles et des intermittents les excluait du champ de la solidarité interprofessionnelle. Comme cela ne suffisait pas, Denis Kessler ( vice président du MEDEF) demandait au gouvernement de décider que les intermittents dépendraient désormais de l’annexe IV et non plus des annexes VIII et X devenant ainsi des intérimaires… En clair, l’ouverture des droits ne serait devenue possible qu’à partir de 910 heures de travail sur 12 mois au lieu de 507 actuellement et sept mois d’allocations seulement seraient versés au lieu de douze. L’actuel gouvernement, n’a pas tranché pour l’instant.
Les conséquences néfastes de cette décision seraient notamment de priver les intermittents de temps pour écrire, répéter et préparer les spectacles mais aussi de détourner de ces professions bon nombre de talents. Le vide ainsi créé viendrait s’ajouter à la baisse des budgets du Ministère de la Culture. France, ta culture fout le camp…