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Le cumul des mandats
Par Sylvain Ethiré

Notre parti a peu d’élus, tous comptes faits. Plus de députés, deux sénateurs et un ou deux autres apparentés, trois députés européens, un président de conseil général, deux maires de villes de plus de 50 000 habitants, dont un arrondissement parisien qui n’est pas de plein exercice, une poignée de conseillers régionaux. Cette maigre troupe, appauvrie encore par les dernières législatives et les perversions du « au dessus de la droite et de la gauche », ne s’enrichira sans doute guère lors des prochaines échéances régionales, européennes, cantonales et sénatoriales. Pire encore, plusieurs de nos peu nombreux parlementaires sont sur des sièges éjectables.
Cette pénurie durable devrait nous inciter à réfléchir sur le choix de nos candidat(e)s pour les prochaines échéances. Notre congrès a décidé que le choix des militants serait important (mais hélas pas prépondérant, car les chefs adorent rester chefs). La loi impose la parité ou des proportions de candidatures féminines selon les élections. Fort bien. Mais notre parti n’a pas pris position quand au problème du cumul des mandats. Les « historiques » de notre formation ont connu des jurisprudences successives et tout à fait contradictoires : entre le purisme originel du CERES, qui refusait tout cumul de mandat, au moins tant que ses chefs historiques n’eurent pas accès au parlement, et la situation de fait, où les cumuls ne sont pas rares, le MDC, dans ses derniers temps, avait opté pour un cumul limité à deux mandats (au moins, avait ajouté dans la salle le plaisantin de service).
Il nous parait utile de maintenir cette règle pour le MRC, mais de la préciser un peu : deux mandats, d’accord, mais un seul indemnisé. Pourquoi ? Parce que nous devons permettre au plus grand nombre possible de nos militants d’accéder à un mandat électif, parce qu’il ne doit pas se créer de professionnalisation excessive de la politique, parce que le cumul de fonctions rémunérées signifie parfois aussi le cumul d’influences et de moyens internes, au détriment du principe d’égalité républicaine. Nous savons aussi qu’une certaine efficacité électorale est facilitée pour les députés-maires ou sénateurs-maires. Il ne faut toutefois pas l’exagérer, d’autant qu’elle n’est parfois qu’un prétexte, on le voit bien dans d’autres formations politiques, pour éviter toute « concurrence » locale. Le résultat est parfois cuisant, quant le »parlementaire-maire » tout occupé à son cumul et à son pouvoir néglige de préparer sa succession. Le MRC a l’occasion, sur ce sujet, de montrer un exemple républicain. Ne la laissons pas passer.