www.cactus-republicain.org :
accueil     Nous     La Banquise     Alerte !     Les thèmes     Contact     Livres et Publications     
Edito RLB 24: DEUXIEME ANNIVERSAIRE DE RECHAUFFER LA BANQUISE !!! BIENTOT : LA GAUCHE ! Par Jean-Luc Gonneau
Edito RLB 23: Europe! Europe? Quelle Europe? Par João Silveirinho
Edito RLB 22; APRES LES REGIONALES, REMUSCLER LA GAUCHE Par Jean-Luc Gonneau
Edito RLB 21: Sauver l'intelligence!
Edito RLB 20: 2004, ANNEE DE LA JUSTICE ET DU TRAVAIL (VERSION UMP)
Edito RLB 19 : 2004 COMMENCE MAL MAIS BONNE ANNEE QUAND MEME!
Edito RLB 18: SPECIAL NOËL : ILS SONT DEVENUS FOUS !
Edito RLB 17: L’EUROPE OU LE SOCIAL ? TEL QUE C’EST PARTI, VA FALLOIR CHOISIR
Edito RLB 16: Chirac, Raffarin, ou la République en miettes
Edito RLB 15: Hé,ho, la gauche, si on se réveillait ?
Edito RLB 14: LE FEMINISME AUJOURD’HUI
Edito RLB 13 : CONTRE LA MELANCOLIE, C’EST NOTRE ANNIVERSAIRE !
Edito RLB 12: CONGEDIEZ RAFFARIN, Mr le PRESIDENT !
Edito RLB 11: BUSH EN GUERRE CONTRE LE MONDE … ET RAFFARIN CONTRE LA FRANCE
Edito RLB 10: IRAK : LA GUERRE IMPERIALE
Edito RLB 09 : IRAK : LA GUERRE N’EST PAS SEULEMENT ECONOMIQUE ET MILITAIRE, MAIS CULTURELLE AUSSI
Edito RLB 08: 2003 ANNEE DE TOUS LES DANGERS
Edito RLB 07 : FABIUS EN REVAIT…RAFFARIN LE FAIT : FRANCE TELECOM SOCIAL-LIBÉRALISEE
Edito RLB 06
Edito RLB 05
Edito RLB 04
Edito RLB 03
Edito RLB 02
Edito RLB 01


 
Edito RLB 17: L’EUROPE OU LE SOCIAL ?
TEL QUE C’EST PARTI, VA FALLOIR CHOISIR
Par Jean-Luc Gonneau
La France va mal, très mal même. La politique caricaturale de la droite au pouvoir est sanctionnée lourdement, au moins par les sondages. Les partis de la gauche institutionnels sont désorganisés (PC, verts), inaudibles (PRG, MRC) et/ou impuissants (PS). Ceux de l’extrême-gauche n’ont de perspective qu’électorale, ce qui est cocasse. Tous courent désespérément après un mouvement social caractérisé par des syndicats plus faibles que jamais et une active nébuleuse dite altermondialiste qui semble rétive à toute forme d’organisation.
Voilà pour le politique. Ce n’est pas gai mais ce n’est rien à côté de l’état économique et social du pays. Fermetures d’entreprises, « restructurations », délocalisations, autant de longs cortèges d’emplois supprimés, de familles jetées dans une précarité qui devient le mode de vie, si on peut dire, d’une part croissante de la « France d’en bas ». Ha, pour s’en occuper, ils s’en occupent, Raffarin et son gang. Ils la développent, même, mais pas dans le sens noble du développement. C’est un développement quantitatif : de plus en plus nombreuse, et de plus en plus en bas. En d’autres temps, on eût pu qualifier la situation de révolutionnaire. Mais nous vivons encore, quoique de moins en moins, sur le matelas de prospérité amassé durant les « trente glorieuses ». Et l’idéologie libérale, cette « pensée unique », est encore largement hégémonique. Nous sentons toutefois, ou bien nous trompons-nous une fois encore, la colère monter, nourrie par le désespoir. Nous ressentons aussi des volontés d’agir, éparses, parfois confuses, mais pleines aussi de potentiel. Dans un avenir proche, deux menaces se profilent, qu’il nous faut éviter : une nouvelle progression de l’extrême-droite, à qui la colère et le désespoir pourraient profiter, et un étau européen serré davantage encore dans le projet de « constitution » (voir l’article de Michel Cabirol) qui consacrerait un libéralisme triomphant et sans billet de retour. Si ce projet là passe, alors, oui, hélas, entre le social et l’Europe, il faudra choisir. Dans ce numéro, un retour après quelques mois sabbatiques : le dessin de Michel Hulin, plus la suite de La Ligne, les humeurs de Jean-Michel Hureau, et Gilles Bachelier et François de la Chevalerie, qui attirent notre attention sur la francophonie en danger. Bonnes lectures !