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Edito RLB 07 : FABIUS EN REVAIT…RAFFARIN LE FAIT : FRANCE TELECOM SOCIAL-LIBÉRALISEE
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Edito RLB 07 : FABIUS EN REVAIT…RAFFARIN LE FAIT : FRANCE TELECOM SOCIAL-LIBÉRALISEE
Par Jean-Luc Gonneau

J.P. Raffarin, par la voix de Francis Mer, annonce la fin d’un service public de téléphonie : l’Etat renonce à détenir la majorité de France Télécom. Le champagne a du couler à flots, mais avec la discrétion qui sied au beau monde, à Bruxelles, chez Bouygues et chez quelques multinationales un peu partout, qui affûtent déjà les couteaux pour se partager ou se disputer le gâteau. Les frasques de Michel Bon, à qui Oncle Sylvain taille plus loin le costard qu’il mérite, gentiment encouragées par MM. Strauss-Khan puis Fabius, le célèbre duo libéro-gauchiste parisien, conduisent l’entreprise nationale dans un gouffre financier que les contribuables sont priés de combler. Cela fait, l’entreprise sera cédée, à un prix n’en doutons pas très raisonnable, M. Raffarin n’a que ce mot à la bouche, aux groupes financiers.
Le soir où l’on apprit ça, compte rendu entendu durant le journal du soir d’une chaîne publique. Un syndicaliste proteste énergiquement contre les dangers de l’annonce gouvernementale : « nous voulons conserver notre statut de fonctionnaire ! » proclame-t-il avec détermination. Certes. Mais vous pouvez privatiser tant que vous voudrez, vous pouvez brader le service public. Du moment que je reste fonctionnaire, je m’en fiche. Il y a des moments où il faut de l’abnégation pour soutenir les organisations syndicales. Commentaire ensuite du commentateur de service. Je résume : la décision du gouvernement revient à supprimer le service public du téléphone pour le livrer aux intérêts financiers. Regardons l’Angleterre : quand les intérêts financiers ne font pas assez de profit dans les anciens services publics privatisés, ils les abandonnent, et le public n’a plus de service. Et, ajoute-t-il, remettant le couvert : ce qui se passe pour France Télécom risque de se passer demain pour la SNCF ou EDF-GDF. Courageux, le gars. En voilà un dont la carrière risque de bifurquer comme correspondant de RFO-Terres Australes et Antarctiques Françaises.
Dans ce numéro, vous retrouverez la suite de notre débat sur La gauche aujourd’hui, une nouvelle rubrique sur les brèves des gauches gelées (par souci d’objectivité, c’est Joào Silveirinho, notre encarté nulle part par nature, qui s’y colle), et les rubriques habituelles où, pour une fois, Mick et Paule sont gentils.
Bonnes lectures !