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REVENIR A L’ESSENTIEL Par Clémentine Autain
IL ETAIT UNE FOIS LE FEMINISME, LES HOMMES, LA FEMME ET LE VINGT ET UNIEME SIECLE Par Géraldine Biaux
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IL ETAIT UNE FOIS LE FEMINISME, LES HOMMES, LA FEMME ET LE VINGT ET UNIEME SIECLE
Par Géraldine Biaux

La rencontre autour du livre Fausse Route, a montré qu’Elisabeth Badinter ne s’est pas trompé dans le choix de sont titre. Reste à savoir qui fait fausse route ? Les féministes (si tant est qu’il en existe encore), Elisabeth Badinter, les hommes, nous lectrices et lecteurs ? La question demeure ouverte car elle semble concerner tout le monde.
Elisabeth Badinter nous dit que le féminisme, tendance très marquée ici et là dans notre monde du 21ème siècle se manifeste souvent par une expression violente à l’égard des hommes et qu’il s’agit bien là d’une erreur car il ne faudrait pas d’accentuer le clivage hommes femmes.
Comment pourrais-je être d’accord avec ça alors que tous les jours l’image de la femme est utilisée à des fins commerciales. Que font les féministes quand on déshabille une femme pour parler d’un yaourt ? Que font les féministes quand pour un esquimau une fellation est suggérée ? Que font les féministes quand on tolère la prostitution à la télé avec des émissions du type Bachelor ? Où est donc ce mouvement si marqué ?
Que sont devenues les féministes ? N’y a t-il plus de quête à mener ? L’image de la femme telle qu’elle est exploitée, diffusée, utilisée nous convient-elle au point de ne rien avoir à ajouter ?
Il est vrai qu’on a dû à un moment donné caricaturer le féminisme à la façon d’un superman en jupon parti délivrer les femmes de l’oppression masculine. Mais enfin aujourd’hui y-a-t-il une expression féministe marquée et si oui, où et quelle est –elle ?
Les échanges que nous avons eus ne m’ont pas permis de répondre à ces questions, j’en suis désolée mais la grande question féministe fut posée par rapport à la prostitution, on a même évoqué le sado masochisme.
Alors au moins Elisabeth Badinter aura permis de relancer le débat à un moment où les féministes ne se manifestent plus vraiment et ne s’expriment que trop rarement.



Géraldine Biaux est présidente de Paris Cadecs