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REVENIR A L’ESSENTIEL Par Clémentine Autain
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SI J’ETAIS UNE FEMME, JE SERAIS LESBIENNE Par Jacques-Robert Simon
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SI J’ETAIS UNE FEMME, JE SERAIS LESBIENNE
Par Jacques-Robert Simon


C’est bien sûr, mais ce n’est pas le plus important (pour vous), un moyen de dire que j’aime les femmes. Mais c’est aussi exprimer le fait que les excès de masculinité, de virilité, pour le moins m’agacent et quelquefois m’horrifient. L’histoire de l’humanité montre amplement que l’attrait pour la domination et, dans les cas extrêmes, pour la violence intrinsèque constitue la principale cause des plus répugnantes barbaries. Bien que chacun comporte en soi sa part de féminité et de masculinité, il est indéniable que c’est cette dernière qui a conduit à ces débordements. Mais cette violence peut être plus banale et plus quotidienne : si la grande majorité des décideurs politiques, financiers, industriels, sont des hommes, ce n’est certainement pas pour leurs capacités exceptionnelles de dirigeant ou de visionnaire (sauf exception, bien entendu). Non, plus prosaïquement, ils aiment le pouvoir et font en sorte de l’acquérir avec, je le reconnais, une certaine pugnacité.
Mais, ce qui est encore plus grave, c’est que certaines femmes se croient obligées de se masculiniser pour accéder à ce qu’elle pense être l’égalité. Dans les cas paroxysmiques, des jeunes femmes deviennent ainsi capables d’actes de barbarie. De nouveaux jeux vidéo montrent d’ailleurs des femelles violentes : il semble que cela soit « tendance » !
Si les femmes veulent absolument copier les hommes qu’elles choisissent plutôt Mozart, Mendès-France ou l’abbé Pierre mais, de grâce, qu’elles laissent aux hommes leurs penchants bestiaux.
Je pense sincèrement que les propositions faites dans les années soixante dix sont plus que jamais pertinentes : les femmes sont détentrices de la révolution, de la seule révolution qui vaille, c’est à dire celle qui implique la disparition des rapports de force. Utopique me dira-t-on ? Mais peut-on vivre sans utopie ?