TVA « SOCIALE », DUPERIE CONFIRMEE
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L’émission hebdomadaire Mots Croisés de France 2 abordait voici peu le sujet de la TVA dite sociale. Main dans la main, mais peut-il en être autrement, le gouvernement représenté par Eric Besson et le Medef avançaient leurs propositions avant le prochain sommet social du 18 janvier. En pointe dans le débat, Laurence Parisot, la présidente du Medef, peut-être s’agit-il sans que nous le sachions de la nouvelle Ministre du Travail, de l’Emploi et de la Santé, joue sa partition sous l’œil approbateur quoiqu’un peu détaché du futur retraité de la politique Eric Besson. Je résume les propos de la présidente du Medef : C’est une excellente idée de diminuer les charges des entreprises (oubliant les dizaines de milliards d’euros d’exonérations diverses déjà consentis par le budget de l’Etat) en compensant par une hausse de la TVA, une baisse des cotisations sociales des salariés est envisageable en contrepartie d’une élévation du taux de la CSG.
Le numéro des deux complices semble bien rôdé et le 18 janvier ça sera "circulez il n’y a rien à négocier" pour les syndicats de salariés, surtout pas de discussion sur l’élargissement de l’assiette des cotisations sociales par exemple quelques pistes de réflexion : faire cotiser les profits, au besoin en discriminant les profits versés en dividendes par rapport aux profits réinvestis ; faire cotiser sur le chiffre d’affaires les entreprises qui délocalisent ; faire cotiser sur le chiffre d’affaires les entreprises qui importent ; faire cotiser à 100% sur les stock-options ; faire cotiser à 100 % sur les retraites-chapeau ; instituer une contribution spéciale pour les entreprises qui licencient et qui délocalisent.
Les conséquences sur le niveau de vie de chacun d’entre nous seront indéniables. Pour les demandeurs d’emploi et les retraités non soumis à la CSG : plein effet de la hausse de la TVA (auquel il faut ajouter la hausse de la taxe sur les mutuelles, la hausse de la TVA au 01 janvier, etc…). Pour les demandeurs d’emploi et les retraités soumis à la CSG : plein effet de la hausse de la TVA, plein effet de la hausse de la CSG (auquel il faut ajouter la hausse de la taxe sur les mutuelles, la hausse de la TVA au 01 janvier, etc…). Pour les salariés non soumis à la CSG : effet partiel de la hausse de la TVA dû à la baisse des cotisations salariales (petit plus largement rogné par le report des revalorisations des prestations sociales). Pour les salariés soumis à la CSG : plein effet de la hausse de la TVA la baisse des cotisations salariales est annulée par la hausse de la CSG (le frétillant L. Wauquiez de la Droite sociale va pouvoir mettre au pilon son dernier ouvrage « La lutte des classes moyennes »). Pour les plus aisés : plein effet de la hausse de la TVA, largement compensé par le cadeau fiscal de la réforme de l’Impôt Sur la Fortune (il faut bien des gagnants dans cette affaire). Au même moment il est fait écho du non-paiement de l’impôt sur les bénéfices par Total, au moment où l’Observatoire des prix de l’association Familles rurales fait état d’une hausse record du prix du panier du consommateur, plus 4,4 % en 2011.
Le blog de Serge Grzesik : http://legalite.over-blog.com
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