BARROSO ET LA MONDIALISATION
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Ce n’est pas la "démondialisation" du système financier et économique, mais sa "remondialisation" qui aidera à surmonter la crise actuelle", a déclaré jeudi le président de la Commission européenne José Manuel Barroso. "Il ne faut pas renoncer à la mondialisation", a-t-il affirmé à l’approche du sommet du G-20, proposant de "remondialiser" le système financier international et non la "démondialiser". Le chef de l’exécutif européen espère que les participants au forum de Londres parviendront à coordonner les mesures appelées à endiguer la crise financière et à stimuler la croissance économique, tout en favorisant l’ouverture de l’économie mondiale. Il attend également que le sommet du G-20 marque le début d’une réforme des institutions financières internationales afin qu’elles deviennent "plus représentatives et plus responsables".
Commentaire : Barroso a donc la solution : en fait, tous les problèmes viennent de ce que l’économie mondiale n’était pas assez ouverte et que la « mondialisation » n’était pas assez « mondialisée ». Il faut donc « remondialiser » la « mondialisation ». C’est clair non ? Rappelons quand même que Barroso est l’un des poulains, depuis 1976, de Franck Carlucci – ancien DGA de la CIA et actuel administrateur du fonds Carlyle dans lequel on trouve entre autres les familles Bush et Ben Laden ; qu’il est actuellement Président de la Commission européenne et, à ce titre, détient un pouvoir très largement supérieur sur les destinées des Français que ne peut l’avoir l’hôte actuel de l’Elysée, et va très probablement être reconduit dans ses fonctions pour 5 ans cette année, puisque, au Parlement européen, il est soutenu à la fois par les conservateurs et par les socialistes.
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