LUNDI 25 AVRIL : LE COIN DU FADO FÊTE EN MUSIQUE L’ANNIVERSAIRE DE LA REVOLUTION DES OEUILLETS !
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Bonjour !
Voilà 3 ans que le Coin du Fado fête l’anniversaire de la Révolution des œillets qui, en 1974, mettait fin à près d’un demi-siècle de dictature au Portugal. Ce sera le lundi 25 avril, le jour même de la révolution, à 20h, non pas aux Affiches de la place Saint Michel, mais chez nos amis du Lusofolies 57 Avenue Daumesnil, 75012 Paris. En accord avec Lusofolie’s, le Coin du fado est prioritaire pour quelques jours pour les réservations. Ne tardez pas trop !
Bien sûr, on y entendra des chansons de l’époque ou inspirées par elle, dont le Grandola Vila Morena qui fut et demeure le symbole musical de la révolution, et que nous chanterons ensemble, entraînés par João Heitor, le maître du lieu. Mais aussi des fados qui aborderont des thèmes proches, liberté, anticonformismes, fados « sociaux », et même des parodies. Et toujours, en bonus, les « classiques » fados métissés des soirées du Coin du fado
Au programme, deux des plus réputées fadistes qui évoluent en France, Conceiçao Guadalupe, « sociétaire » du Coin du fado, et Jenyfer Rainho, qu’on y entend souvent. Karine, la « française du fado », nourrie aux meilleures sources du fado lisboète, nous promet, entre autres, une version irrévérencieuse de la Casa Portuguesa, écrite par Helder Lima, auteur et guitariste, qui sera aussi parmi nous. Autres fadistes bien connus de la place, Vitor Do Carmo et Paulo Manuel seront de la partie. Ce beau monde sera accompagné par les jeunes, élégants, souriants et excellents Diogo Osorio à la guitare portugaise, Nuno Estevens à la guitare classique et Nella Selvagia aux percussions. Le tout présenté par Jean-Luc Gonneau (qui chantera un peu aussi). Et ce n’est pas tout : Thibaut Deguillaume, l’un des étudiants de l’Académie de fado, nous chantera le Fado tropical que le poète et chanteur Chico Buarque écrivit pour braver toutes les dictatures. Sans doute d’autres encore, puisque les soirées du Coin du fado respectent la tradition du « fado vadio » : qui souhaite chanter un fado peut le faire.
Des fados qu’on n’entend pas ailleurs, avec des sourires, souvent, des émotions, beaucoup, et l’amitié, toujours.
P.A.F. : 15 €, incluant un verre (vin ou café) et un pastel de nata. Une restauration légère est à votre disposition en sus.
Réservation obligatoire, les places étant limitées, par téléphone au 06 22 98 60 41 (Coin du fado)
Avec le soutien du Cactus, de l’Académie du fado, de Résistance 7e Art et du Cercle Léo Lagrange Paris.
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