Novembre 2005
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A voir
A l’Espace Saint-Michel, des films intéressants, et bientôt la reprise des Jeudi Non de Résistance 7e Art, avec l’appui d’ATTAC 5e, du Cactus, de PRS Paris, du mensuel Regards. Au programme, Jeudi Non aux OGM le17 novembre, Jeudi Non à l’AGCS et à Bolkestein le 15 décembre (en liaison avec l’association Co-errances), les 2 à 19h.
Le 3 décembre à 15h, quatre courts métrages de Suzanne Körösi sur les OGM, avec débats, dans le cadre de la journée nationale Fasciné (Fédération des Associations de Spectateurs de Cinéma), et à l’initiative de résistance 7e Art et de Territoires et Cinéma
7 place Saint-Michel 75005 Paris
Et toujours Napoléon et Jean-Victor, la pièce de notre amie Soizic Moreau, à l’affiche jusqu’au 4 décembre du jeudi au samedi en soirée et le dimanche en matinée. Instructif, généreux, avec de l’humour, comme Soizic. On l’a déjà dit, mais on ne s’en lasse pas.
La Comédia Salle des Pavés, Impasse Lambert (angle rue Montlouis) 75011 Paris 01 58 39 39 15
Si vous ne connaissez pas la jeune, belle et grande Mariza, elle donne des concerts à Paris le 27 novembre, à Rouen le 29 et à Saint-Brieuc le 1er décembre. C’est la meilleure chanteuse de fado du moment, et comme le fado est la plus belle chanson du monde... Pour les non franciliens, normands ou bretons, il y a les disques. On recommande surtout Fado em mim.
A 17h au Théâtre des Champs-Elysées, avenue Montaigne Paris 8e. Au Hangar, bd Emile Duchemin à Rouen. A La passerelle à Saint-Brieuc.
A partir du 17 novembre, une curiosité théätrale alléchante : Lettre à mon juge, adaptation par Robert Benoît d’un livre de Georges Simenon.
Les jeudi, vendredi, samedi à 21h à l’Atelier-Theatre de Montmartre » - 7, rue Coustou -75018 Paris (Metro Blanche) Tel. : 01 46 06 53 20 Site web du spectacle : http://perso.wanadoo.fr/pic-art-theatre
A lire
Pour les bosseurs, un bouquin costaud : Lettres aux « anticapitalistes » (et aux autres) sur la démocratie, de Patrick Braibant, chez L’Harmattan. Un livre, dit-il, « qui voudrait décongeler l’anticapitalisme ». Mais écoutons l’auteur : « Ce livre parle d’un étonnement devant le succès foudroyant, depuis quelques années, de l’auto appellation « anticapitalistes » (et de sa version édulcorée « antilibéraux ») parmi les partisans de la transformation sociale.
Pourquoi ces derniers se définissent-ils par le rapport négatif qu’ils entretiennent avec le monde existant et non pas par le positif d’un projet transformateur ?
Il y a là le signe d’une crise profonde de la pensée (et de l’agir) de la transformation sociale. Crise liée à la conjoncture historique présente (offensive « néolibérale généralisée depuis deux décennies et effondrement du « socialisme réel » ayant durablement discrédité les deux mots fétiches qui aimantaient jusque là l’imaginaire révolutionnaire : socialisme et communisme). Mais crise qui vient de bien plus loin et renvoie à un vice constitutif de la tradition révolutionnaire : l’impensé du fait démocratique, de sa place et de son « travail » au sein des sociétés modernes.
Depuis un siècle et demi, cette tradition vit sur ce postulat : nos sociétés seraient strictement capitalistes. Le capitalisme en serait le seul ordonnateur, la seule « infrastructure ». Bref, nos sociétés seraient mono-capitalistes. D’où la croyance que le positionnement par rapport au capitalisme suffit à constituer une politique. C’est très exactement cela qu’exprime en son fond la posture anticapitaliste.
Mais une telle conception fait totalement l’impasse sur l’autre grande création sociale de la modernité, que l’on ne saurait ignorer sauf à perdre tout contact avec le réel : la démocratie.
Nos sociétés ne sont pas mono-capitalistes mais bipolaires et antinomiques. Bipolaires en ce qu’elles comportent deux foyers de structuration, l’un capitaliste, actuellement hégémonique, et l’autre démocratique, aujourd’hui « restreint ». Antinomiques en ce que ces deux foyers proposent des hommes en tant qu’êtres sociaux et ont de leurs rapports des définitions opposées qui servent d’aliments, depuis l’origine, à tous les grands affrontements sociaux et politiques de la modernité.
Ce livre recense les principaux tenants et aboutissants de la vision mono-capitaliste et de l’impensé du fait démocratique, et conclut à l’impuissance de l’anticapitalisme actuel à s’ériger en véritable projet alternatif. Il invite enfin à une redéfinition/réinvention de l’anticapitalisme considéré, cette fois, non comme une fin en soi mais comme le moment critique-négatif d’une « politique de l’hégémonie de la raison démocratique » constituant le pôle structurant, le dénominateur commun (le « positif ») de toutes les initiatives de transformation sociale ».
Le bouquin est stimulant, et avec Braibant, on a le droit de n’être pas d’accord sur tout. C’est pas comme avec Laïdi.
Pour les parents et leurs jeunes enfants, les toutes jeunes éditions Talents Hauts proposent deux livres « garantis 100% sans sexisme » : La princesse et le dragon, de Robert Munsch, illustré par Michael Martchenko et Quand Lulu sera grande, de Fred L.
Mélanie Decourt / Laurence Faron Editions Talents Hauts 79 avenue Sainte-Marie 94160 Saint-Mandé Tél-fax : 01 41 93 16 64 www.talentshauts.fr
A écouter
On a raté Agnès Bihl, qui vient de finir une série de concerts à Paris. Ce n’est pas bien, mais on peut essayer de se rattrapper en écoutant son disque Merci maman, Merci papa, chez Naïve. Impertinent, mélodique, loin de la star’ac.
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