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APPEL AU SOUTIEN DES LISTES D’UNION PROPOSEES PAR LE PARTI COMMUNISTE AUX ELECTIONS EUROPENNES
Sarkozy, la politique du vide Par Jean-Luc Gonneau
Un huron en période pré et post électorale Par Diane Le Béguec
NATION, PEUPLE ET SYSTEME NATIONAL MONDIAL HIERARCHISE Par Gabriel Galice
LA POLITIQUE ET LES SUBTILITES DE LA LANGUE FRANCAISE Par Florence Bray
GRANDE GUEULE, BONS SENTIMENTS Par Florence Bray
Service Public, Intérêt Général, Ques aco ? Par Sylvain Ethiré
LA MARSEILLAISE 2004
ELECTIONS ET ELECTEURS Par Chantal Decosse
ENSEMBLE POUR BATTRE LA DROITE AU 2ème TOUR DES REGIONALES ! PROPOSER UNE LISTE ANTILIBERALE AUX EUROPEENNES Par le MARS
LE PEUPLE INATTENDU par André Bellon et Anne-Cécile Robert
LA REFORME, GACHIS OU PARI SUR L’INTELLIGENCE ? Par Michel Cabirol
LA CONcurrence : DE PIERRE DE COUBERTIN A MARCO PANTANI Par Jacques-Robert Simon
CONGEDIEZ RAFFARIN, MR LE PRESIDENT! Par Jean-Luc Gonneau
RAFFARIN, LE GOUDRON ET LES PLUMES Par Syvain Ethiré
SARKOSY, LE PLUS GRAND DIVISEUR ! Par Pierre Henry
PAS DE PITIE POUR LE GANG RAFFARIN Par Jean-Luc Gonneau
RETOUR SUR CHIRAC ET LES DROITS DE L’HOMME Par Sylvain Ethiré
Appels d’offres publics : le retour de la bonne soupe Par Jean-Luc Gonneau
IMPOTS, la grande embrouille Par Sylvain Ethiré
IR-RE-VO-CA-BLE Par Guy Ratane-Dufour
IMPOTS, UNE POLITIQUE FISCALE EN FAVEUR DES RICHES Par Eric Mouron
21 AVRIL : A-T-ON COMPRIS ? Par Jacques-Robert Simon
IL FAUT COMPRENDRE LES DEFAITES POUR PREPARER LES VICTOIRES par Elie Arié
LES VACANCES DE MONSIEUR CHIRAC AU CANADA Par Eric Mouron
JOSPIN, LA TRIBUNE INUTILE Par Patrick Trannoy


 
PAS DE PITIE POUR LE GANG RAFFARIN
Par Jean-Luc Gonneau

Pendant que Jacques Chirac maintient, au moins pour le moment, une position digne de la France face aux folies de Georges W. Bush, le gouvernement Raffarin, en partie à l’abri du bouclier irakien, poursuit une politique de droite, et de la droite la plus dure. Tentative réussie d’éliminer le pluralisme politique aux échelons européen et régional, lourdes menaces sur les retraites, comportement impavide face aux plans de licenciements qui se multiplient, souvent avec brutalité, « décentralisation » dont on voit bien qu’elle constitue un outil de démantèlement de l’Etat et d’un niveau de la construction de l’ « Europe des régions » chère aux libéraux et aux potentats locaux, l’un n’empêchant pas l’autre, chasse aux pauvres orchestrée par l’omniprésent Sarkozy, dotant la police de pouvoirs à la limite de l’exorbitant, réduction totémique de l’impôt sur la fortune, saccage des emplois-jeunes socialement utiles, réduction des crédits de la recherche, qui en a pourtant bien besoin pour éviter de laisser aux Etats-Unis le monopole en ce domaine, comme en tant d’autres, grignotage des lambeaux du service public qu’avaient laissé traîner Balladur, Juppé et Jospin. On pourrait continuer la litanie pendant encore longtemps, hélas.
A nos yeux, le MRC se doit de dénoncer sans relâche les mesures du gouvernement. Il convient de clairement séparer l’affaire irakienne de tout le reste. Y compris de la politique conduite par le Ministre de l’Intérieur. Ce n’est pas parce que certaines des mesures qu’il applique sont parfois voisines de celles proposées en son temps par Jean-Pierre Chevènement que nous devons baisser le ton. D’abord parce que tout le monde peut faire des boulettes, le Che inclus, ensuite parce qu’il y a parfois un abîme entre le contenu « technique » des mesures et les modalités de leur application. Entre un « centre fermé » pour jeunes délinquants multirécidivistes ( la multirécidive semble d’ailleurs un préalable oublié par « Sarko ») à fort contenu éducatif et un ersatz d’une prison normale, il y a plus que nuance. Entre une action constante d’une police de proximité ( mais Sarkozy la veut, dirait-on, moins proche) pour pacifier les cages d’escalier et une quasi pénalisation des rassemblements, assortis d’amendes ridiculement élevées, il y a plus qu’un pas. Entre une répression accrue des prostituées et la mansuétude maintenue envers leurs souteneurs, qui ne seront pas plus inquiétés qu’avant, il y a plus que quelque chose qui cloche. Les restrictions nouvelles apportées au droit d’asile, déjà très chichement accordé, en disent long sur la conception qu’a le gouvernement sur une «France des libertés » : des libertés libérales, oui, celles, selon le vieil et hélas indémodable adage, du renard libre dans le poulailler libre.