CHARITE BUSINESS
par
popularité : 100%
La République Française bénéficie (le mot est juste) de la séparation des églises et de l’Etat depuis la Loi du 10 décembre 1905. Mais ,mais... il y a un syndicat "chrétien", le secours "catholique", le secours" islamique"... J’aurais aimé qu’il y eût le Secours sans adjectif (ou on est solidaire et c’est avec tout(e))s ou on ne l’est pas). Je comprends, un peu tard, pourquoi il y a le "secours populaire" ! La Solidarité devrait être Nationale, car tout(e)s participeraient ! Dans le même ordre d’idée, je ne dois pas être la seule à avoir du mal à admettre que la "redevance télé" serve à la publicité (et à quel prix !) de Madame Chirac("+de vie " voici peu sur France3) ou d’autres. Si les sommes (trésor public,donc nous tou(te)s) englouties dans le" train de vie ", c’est ainsi qu’on dit, de l’Elysée étaient utilisées pour l’amélioration des hôpitaux (et donc des hospitalisés),ajoutées au coût de cette émission (somptueuse,je pense),cela ferait un joli paquet...Assez de "charité business" s’il vous plait !La solidarité est obligatoire et il ne faut pas qu’en plus les personnes qui en ont besoin se sentent coupables et redevables. C’est déjà assez difficile à vivre, si, en plus, il faut présenter ses excuses (et remerciements) parce que ça coûte cher... C’est pourtant ce qu’on nous répète avec insistance.
Ce magnifique cadeau aux entreprises (et actionnaires) qu’est l’allègement des "charges patronales" (= cotisations sociales) n’explique-t-il pas, aussi, le déficit de la sécu (et de la caisse des retraites) ? Autre remarque:l’époque "moderne" (et le style qui va avec) était celle de Louis XIV, qu’on se le dise. Je ne suis donc pas mécontente qu’on me (nous) reproche constamment de ne pas l’être, "moderne".
Dans le même ordre d’idée, les syndicalistes de la SNCM sont qualifiés de"jusqu’auboutistes" par qui ? Le Premier ministre ? Non : par le Nouvel Obs (on dit comme ça). Que monsieur Galouzeau (qui est de Villepin comme moi je suis de Nevy-les-Dole, car on est tous "nés quelque part") considère que supprimer des postes sans ’licenciements secs", c’est le comble du progrès social (par rapport à Seillière ou Parisot, évidemment), rien à cela d’étonnant, mais que l’on ose se prétendre "de gauche" avec de telles sentences (et sans appel) ! La conscience de classe revient et n’est pas démodée, ni caduque, hélas. Il y a vraiment lutte des classes.
Commentaires