INAUGURATION REUSSIE POUR L’ACADEMIE DE FADO
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Temps agréable ce dimanche 6 avril pour rejoindre la rue Raymond du Temple, agréable chemin piétonnier à deux pas de l’imposant château de Vincennes, dont Raymond du temple fut l’architecte voilà sept siècles. Au numéro 9 se trouve l’enseigne de Musiques à Vincennes, qui à côté d’enseignements généraux de musique, va proposer des cours et des conférences à propos du fado (et aussi du flamenco) dans des locaux tout beaux tout neufs où nous attend un accueil souriant.
Pour l’inauguration de l’Académie de fado, le ban et l’arrière-ban de la communauté fadiste francilienne s’étaient donné rendez-vous à la l’appel de la directrice de Musiques à Vincennes, Valérie do Carmo, fille du guitariste et chanteur de fado Vitor do Carmo. Ont donc entouré les deux futurs professeurs, Philippe de Sousa pour la guitare portugaise et Nuno Estevens pour la viola do fado, les musiciens Manuel Miranda, Manuel Da Silva, Lino Ribeiro, Helder Lima et bien sur Vitor do Carmo, et les vocalistes, professionnels ou amateurs, Joaquim Campos, Sousa Santos, Conceição Guadalupe, Paulo Manuel, Jenyfer Rainho, Tony do Porto, João Rufino, Maria Manuela, Lucia Araujo, Karine Bucher, Antonio de Freitas, Arminda Baixo, Rieko Sakurai…, chacun(e) contribuant à la fête en chantant un fado, devant un public qui, outre les artistes, comprenait des habitués de Musiques à Vincennes, des amateurs de fado, qui de simples curieux qui ont semblé ravis de leur visite.
Agnès Pellerin, auteur de l’excellent livre Le Fado, a présenté le programme des conférences sur le fado prévues à partir de septembre, notamment les origines du fado, le thème de la guerre dans le fado, le fado sous la dictature, le fado et le 25 avril. Un programme alléchant.
Les activités de l’Académie de fado démarreront à la rentrée de septembre. D’ores et déjà, Valérie do Carmo et son équipe ont enregistré plusieurs inscriptions. Comme on le sait, les « écoles de fado » se sont multipliées au Portugal ces dernières années. Il était donc logique que l’Ile de France, qui accueille la plus importante communauté lusophone d’Europe, se dote de la sienne. Voilà qui est fait, longue vie donc à l’Académie de fado.
Article à paraître également dans Lusojornal (www.lusojornal.com) du 16 avril 2014
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