CARTE POSTALE (MILITANTE) DE LA FAOURETTE A TOULOUSE
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Comme il est probable que Jean-Pierre Pernaut n’en parlera jamais dans son journal de 13h de la Une consacré à la France qui dort (mais qui vote Sarkozy), un petit mot à propos du marché de La Faourette (fripes et puces), au Mirail à Toulouse. Depuis des années, chaque samedi, ce marché anime un quartier. Fin mars 2005, un arrêté municipal l’a supprimé : pas assez rentable pour la ville, sans doute au motif que plusieurs exposants ne payaient pas patente, ou que le désordre public était menacé par une absence totale d’incident sur le lieu. Cet arrêté municipal ne fut jamais appliqué... sauf depuis cet été. Manifestement, les vendeurs de La Faourette ne font pas partie du programme présidentiel « Travailler plus pour gagner plus ».
Professionnels ou précaires, les vendeurs mettent un peu de vie et de lien social dans le quartier et participent ainsi à l’économie de La Faourette. Réunis avec des habitants et le soutien d’élus de gauche dans un Collectif, les vendeurs se sont engagés à payer patente, ils ont sollicité les élus municipaux et le médiateur. Rien n’y fait pour l’instant : chaque samedi, les vendeurs font signer leur pétition (plus de 700 signatures à ce jour), devant les forces de police qui empêchent tout déballage. La Faourette, on s’en doute, n’est pas un quartier de privilégiés. Elle est située dans une zone franche. Le Collectif ne manque pas de signaler que des initiatives de « marchés sociaux » existent dans d’autres cités (Marseille, Montpellier, Narbonne...). Pourquoi alors cet acharnement ? Allez savoir.
Si vous souhaitez soutenir le Collectif de La Faourette : Corinne Delpech (corinne.delpech@caramail.com 19 rue Daubenton 31100 Toulouse) ou Christine Delacroix (xtinedel@club-internet.fr Appt 113, 30 rue Jules Amilhau 31100 Toulouse)
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