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IL FAUT REVOIR LE TEMPS DE TRAVAIL DES ENSEIGNANTS !

jeudi 15 février 2007
par  Laurent Tarillon
popularité : 1%

Actuellement, le temps de travail d’un enseignant de collège ou de lycée est de 18 heures par semaine. C’est, pour les professeurs certifiés, le seul élément fixe et clair relatif au temps de travail qui leur est demandé. Il a été fixé par un décret datant de 1950. Rendez-vous compte ! Ce qui détermine ce qu’un enseignant doit à la nation date de 56 ans. Il est vraiment temps de se pencher sur un problème aussi lourd de conséquences.18 heures par semaines ! Quel salarié ne voudrait pas travailler aussi peu pour d’aussi bons salaires ? Comment le législateur a-t-il pu créer en 1950 un statut aussi avantageux ? Il faut peut-être y regarder de plus près. En fait, ce temps a été conçu en prévoyant qu’un enseignant travaille 1,5 heures chez lui pour une heure devant élève afin de préparer ses cours, évaluer les élèves et actualiser ses connaissances dans sa discipline. Cela fait 18 fois 2,5 heures (1 devant les élèves et 1,5 à la maison), soit 45 heures hebdomadaires. En effet, le temps de travail légal de l’époque s’il était légalement de 40 heures par semaine, était en réalité de environ 42 h par semaine, sur 50 semaines.

Mais que s’est-il passé depuis pour les enseignants ? Rien ! Alors que pour les autres salariés il y a eu la troisième semaine de congés payés en 1956, puis quatre en 1969. Les 40 heures réelles ont été atteintes au début des années 70 (elle était un droit depuis 1936). Mais ce n’est pas fini, il y a eu les 39 heures et la cinquième semaine en 1982, puis les 35 heures en 2000. En somme le temps de travail hebdomadaire pour les salariés a baissé de 25%. Mais les enseignants doivent toujours le même service.

C’est au moins un enseignant qui écrit cela vous dites vous, en lecteur éclairé ! Certes je l’avoue, je fais partie de ces privilégiés. Car, comment peut-on parler de temps de travail sans parler des vacances ? Eh bien justement, le législateur a tout prévu et cela de deux façons. D’abord 45 heures dues quand les autres devaient 42, ça c’est pour les petites vacances (Toussaint, Noël...). Car les vacances c’est pour que les élèves se reposent. Donc notre temps de travail était annualisé. Mais, et les deux mois d’été alors ? Là, c’est un tout petit peu plus compliqué. Certains enseignants ne le savent même pas, d’ailleurs. Cela se situe au niveau de la grille des salaires. Notre grille a été, elle aussi, fixée en 1950 au même niveau que les autres cadres de la fonction publique recrutés avec un concours au niveau bac + 3. Mais à cette grille, il nous a été retiré deux mois de salaire, puis le résultat a été divisé par 12. (Par exemple si un inspecteur des impôts est payé 2000 € par mois il recevra 24 000 € par an, mais pour la même qualification, un enseignant recevra aussi 2000 € par mois mais sur 10 mois, soit 20000 € par an. Cette somme est ensuite divisée par 12 et donne 1667 € par mois.) Et oui chers lecteurs les enseignants ne sont pas payés pendant les grandes vacances.

Oui bon d’accord, peut-être que nous ne sommes pas si privilégiés que cela concernant le temps de travail. Mais côté salaires, quand même, nous ne sommes pas à plaindre ! Eh bien soit, comparons. Nous sommes nettement en dessous de la moyenne des cadres du privé comme du public (qu’on nous prouve le contraire). Mais l’exemple le plus frappant pour moi de la dégradation de la valeur que la nation accorde à ceux qui éduquent ses enfants est le suivant. Le salaire de départ d’un enseignant en 1970 était 2 fois supérieur au SMIC. Aujourd’hui, il n’est plus que 1,2 fois plus élevé. Autrement dit si comme le PS l’a écrit dans son projet le SMIC augmentera de 25 % au cours des cinq ans à venir (et l’UMP l’a augmenté au même rythme annuel dès cette année), un enseignant débutant gagnera moins que le SMIC. Faudra-t-il en arriver là pour que la société se rende compte de la dégradation de notre situation ?

Alors oui le décret de 1950 est vieux ! Il est vraiment temps de le toiletter comme le disent nos gouvernants ! Mais dans quel sens ? Est-ce en faisant en sorte que devions travailler plus pour gagner autant comme veut le faire M de Robien ?

Laurent Tarillon est enseignant de sciences économiques et sociales à Grenoble.


Commentaires

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lundi 14 mai 2007 à 22h37 - par  zouzou

Les profs travaillent peu, sont bien payés pour le peu qu’ils font, et passent tous les mois d’été à faire bronzette.
Alors pourquoi une telle crise des vocations ?
Pourquoi dans certaines matières n’y a-t-il plus de profs ???
Sans doute parce que les français préfèrent travailler beaucoup et gagner peu...je viens de comprendre, merci pour votre aide, j’avais pas pigé toute seule !!

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lundi 26 mars 2007 à 15h39 - par  VMi

Je ne peux m’empécher de réagir à cet article. En espérant apporter de la valeur sur le sujet.

1) Le temps de travail

J’avoue avoir du mal à comprendre pourquoi les enseignants se justifient en permanence de ne pas faire autant d’heures théoriques que beaucoup d’autres professions... Etant fils de professeur et côtoyant quelques enseignants, je sais que c’est un métier qui demande plus d’heures que les heures passées à l’école, au collège, au lycée.

Ceci étant, j’ai encore plus de mal à entendre que loin de critiquer les horaires des professeurs, il faut les plaindre.

Compter 1,5 heures me semble délicat. Combien d’enseignants font plus en s’impliquant bénévolement dans des associations d’aide aux élèves ? Combien d’enseignants font moins ? Pour avoir une vision concrète de la situation, combien sont prêts à être contrôlés sérieusement (et pas pendant deux heures en cours en étant averti un mois à l’avance) ?

Soit. Admettons que les enseignants travaillent de nombreuses heures.
Il s’agit donc de comparer avec le monde du privé. Je vais parler de mon cas personnel, loin d’être isolé dans mon domaine et dans mes connaissances et probablement loin d’être le plus mal loti.
Je ne travaille pas sur le mode "qui passe du temps au travail est performant" et je suis rémunéré "à la tâche et non au temps". J’ai pourtant rarement réalisé moins de 40 heures par semaine, étant officiellement rémunéré 36h40. Ces heures supplémentaires n’ont jamais été rémunérées, jamais été reconnues... et pourtant, jamais été médiatisées ou débattues.

Que dire des commerçants (ceux qui sont cadres. Les autres ne nous intéressent pas dans le cas présent) travaillant du lundi au samedi du matin au soir ?
Et je sais que ça n’a rien à voir mais que dire des bac+3 ou plus qui se retrouvent "en équipe" ? Je sais, travailler à la chaîne présente l’intérêt de ne pas continuer à penser à son travail en rentrant à la maison (le soir, le matin, ou la nuit, selon la semaine). Je n’ai travaillé en équipe que pendant 1 mois dans ma vie. Je souhaiterais que tout le monde connaisse cette expérience.

2) La rémunération, le pouvoir d’achat, la suite...

J’ai toujours du mal avec les documents présentant de beaux chiffres. S’il faut jouer avec les chiffres, pourquoi n’apparaissent pas dans le calcul des rémunérations les diverses primes qui peuvent être accordées aux enseignants ?

Ceci dit, et ici encore, ce n’est pas tant la revendication d’un meilleur salaire que la crédibilité de la comparaison avec le monde du privé qui me pousse à réagir.

Sur la comparaison avec le Smic, je ne peux qu’adhérer à la remarque. Moi aussi, dans mon domaine, j’attends avec impatience de voir la hausse promise du Smic par les politiques de tous bords pour voir tous les débutants toucher une augmentation inespérée.

En ce qui me concerne, je ne peux envisager de réévaluation de mon salaire qu’en prenant la décision de changer d’employeur. C’est loin d’être simple de prendre un tel risque. Nulle mention n’est faite dans ce texte de la sécurité de l’emploi. Certes, c’est aussi un risque en ce sens que si cet emploi n’est pas à la hauteur des espérances, il est probablement difficile d’envisager une reconversion. A l’heure actuelle, je suis quand même convaincu que c’est une notion qui doit être prise en compte.

Sur la forme, enfin, je ne peux pas laisser passer la phrase suivante : "Nous sommes nettement en dessous de la moyenne des cadres du privé comme du public (qu’on nous prouve le contraire)."
Manger des nouilles au beurre est cancérigène (qu’on nous prouve le contraire)... J’attends avec impatience les preuves !

3) Le reste : ce dont il n’est pas fait mention dans ce texte.

Un sujet tout autant litigieux : la retraite. Nulle mention n’est faite du régime de retraite de l’enseignement.
Pour ma part, je vais cotiser toute ma vie (professionnelle) mais je suis loin d’être sûr de pouvoir un jour toucher une retraite. Je pense que ce point doit aussi être pris en compte lorsqu’il s’agit de comparer enseignement et privé. Je comprends d’autant moins les revendications du type "salariés du privé, soutenez les revendications des enseignants pour le maintien de leur régime de retraite".

C’est loin d’être LE sujet que j’aurais mis en avant à l’heure actuelle.

Pourquoi n’entend-on jamais (ou très rarement, ou alors je regarde jamais au bon endroit au bon moment) de revendication sur la reconnaissance des enseignants ?
En quelques décennies, le statut d’enseignant a été régulièrement décrédibilisé, détérioré et déresponsabilisé.
Tous les enseignants conseillent un redoublement de l’élève, ses parents s’y opposent. A qui donne-t-on raison ? Aux professionnels expérimentés, experts sur le sujet ? Non.
Un enseignant est mauvais, un autre est exceptionnel. L’un des deux va-t-il être aidé à s’améliorer et l’autre félicité ? Non.
Un enseignant subit des comportements violents. Va-t-il recevoir le soutien de sa hiérarchie ? A ma connaissance, pas toujours... pour rester optimiste.
La hiérarchie des enseignants est-elle responsable ? Leur donne-t-elle les moyens de réussir leur mission ? Je n’en suis pas convaincu. J’en suis même loin.
Vaut-il mieux 80% de réussite à un bac sans valeur ou 50 à 60% à un véritable diplôme valorisant et des formations adaptées (loin d’être dévalorisantes, par ailleurs) aux 40 à 50% restant ?
Est-ce utile de laisser tous les étudiants en bio (psycho/math/sport... la liste semble longue) faire 3 ans de fac, avant 10 ans de chômage et de se réorienter ?
Est-ce normal de laisser rentrer en 6e des élèves qui ne savent pas lire et à peine compter ?

Pourquoi ne parle-t-on pas de la formation des enseignants ?

Pourquoi ne parle-t-on pas des moyens qui devraient être mis à contribution des enseignants pour ne plus envoyer énormément de jeunes sur des voies ne menant nul part ?

Pourquoi ne parle-t-on pas (plus) de la situation des contractuels de l’éducation nationale ? De la situation des jeunes enseignants ?

4) Concluons

En premier lieu, j’ai pour habitude de na pas répondre à ce genre de texte qui, en s’appuyant sur des chiffres nous explique ce qu’il faut penser. D’autres courants politiques les utilisent à foison pour démontrer, par exemple, que "2 millions de chômeurs = 2 millions d’immigrés"...

Ensuite, je pense que le débat est biaisé. La question est très complexe, très vaste mais je pense qu’il a été fait abstraction de bon nombre d’informations liées à ce sujet dans le texte d’origine. En particulier lorsqu’il s’agit de chercher à comparer enseignement et "les cadres du privé".

Je pense aussi que ce débat est déplacé.
A la fois parce que je trouve déplacé de venir se plaindre sans connaître la situation ailleurs.
Aussi parce que je ne comprends pas pourquoi chercher à placer le débat dans cette direction alors que d’autres réflexions me paraissent autrement plus urgentes à mener et tardives à être amenées.

VMi

mardi 13 mars 2007 à 22h25

Bon, qu’est-ce que le temps de travail d’un prof ? : 18h de cours ? Ho non, ça ce n’est que la partie visble de l’iceberg, tout comme le sont les 3h de représentation quotidiennes d’un acteur, par exemple.
Derrière il y a - la préparation des cours (si si, ça se prépare, et tous les ans on les revoit car le monde évolue ma pauv’dame)- préparation et correction des évaluations (je peux passer 10h sur un paquet de copies de terminales) - réunions pédagogiques, administratives, disciplinaires, de formation ou d’information - rencontres avec les parents, les élèves, les conseils de classe (moi j’en ai 10 par trimestre qui durent en moyenne 1h30, sans parler de mes 175 bulletins à remplir) - mise en place de projets divers : clubs, sorties, voyages, animations, conférences etc - surveillance des heures de retenue dans mon ancien établissement - etc, j’en oublie surement. En tout, je passe entre 40 et 45 heures par semaine à travailler, et j’aime ça.

Le salaire ? : je suis prof depuis 7 ans et je touche 1620 euros net par mois. C’est bien, mais à diplome équivalent (perso : bac +5) on pourrait espérer mieux, non ?!
Mais je ne me plains pas, si je bosse tant (au grand regret de mon mari et de mon fils) c’est que ça me plait, cependant, je suis en cours de réorientation, je rêve de rentrer à la maison sans penser aux heures de travail qui m’attendent encore avant d’aller me coucher : ça c’est notre quotidien. D’ailleurs, il faut que je m’y mette...

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mercredi 7 mars 2007 à 19h47 - par  valsoma

Cela veut bien dire qu’il n’était pas prévu de congés payés pour les profs ???

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lundi 5 mars 2007 à 22h02 - par  jean claude BERNARD

un mot pour dire que les enseignants peuvent se rassurer en pensant qu’ils ne sont pas les seuls à connaître une dégradation de leur pouvoir d’achat.

Dans le monde de l’hôpital public, une infirmière débute à 1.1 SMIC après 39 mois d’études après le BAC
ainsi va la vie !!!

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dimanche 4 mars 2007 à 14h34 - par  GILLES

Bonjour,

La réponse de DOUSSAN au texte de Laurent Tarillon est particulièrement maladroite, ce n’est pas le calcul qui est faux mais le raisonnement (!) :

a) prendre pour élément de comparaison d’un côté le salaire max d’un prof au bout de 20 ans et de l’autre le salaire moyen des cadres est ridicule pour plusieurs raisons :
- le salaire max des "profs" est celui des agrégés, catégories largement minoritaire dans le corps enseignants et qui atteint rapidement 30% (!) de plus que le corps (courant) des certifiés. Ce salaire n’est donc absolument pas représentatif des "profs".
- pourquoi prendre un salaire "au bout de vingt ans" pour les profs et sur toute la carrière pour les cadres ? Drôle de comparaison !
b) le salaire moyen des cadres du privé donne une vision particulièrement faussée de leur gain puisque :
- de nombreuses heures sup sont récupérées en jours de congés (le fait que l’INSEE parle de 47h hebdo. ne signifie pas qu’il suffit de multiplier cette valeur par 47 semaines pour avoir le temps de travail annuel)
- des rémunérations ou avantages (parfois conséquents) sont versées hors salaires (notamment les dividendes d’actions...)
- la notion même de salaire moyen des cadres est peu pertinente : quel rapport entre un gérant de SARL débutant et percevant souvent 0 euros et le PDG salarié d’une grande société ? Il faudrait introduire, au moins la notion d’écart-type dans le raisonnement !

Quand on réalise une comparaison, il faut avoir un minimum de prudence méthodologique et savoir correctement lire les statistiques INSEE.

Concernant le mal-être des profs, vous parlez de la question du salaire comme quelque chose de relativement mineur par rapport à la question du travail de l’enseignant et à sa reconnaissance. Mais vous ignorez de toute évidence que dans nos sociétés le salaire est le seul élément objectif du niveau de reconnaissance du travail : le salarié vend sa force de travail et en échange il reçoit un salaire. C’est cette correspondance salaire - travail qui est la base fondamentale du contrat salarial.
Les compliments constituent des flatteries et des médailles en chocolat si le salaire ne suis pas. Il est étrange de demander aux enseignants un sacerdoce (ainsi qu’à d’autres professionnels, comme les infirmièr(e)s...) ... que personne ne réclame pour un pilote d’avion ou d’un PDG. Pourquoi les profs devraient-ils travailler en grande partie pour la gloire ?
Et le fait de réclamer un salaire juste ne signifie pas qu’ils ne soient pas passionnés par leur travail !

François GILLES

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samedi 24 février 2007 à 05h30 - par  DOUSSAN

Humeur du matin, chagrin

Voici ma pensée du matin suite à mon enquête sur le mal-être d’une corporation (les enseignants), je tombe sur un article de Laurent TARILLON (enseignant de sciences économiques et sociales à Grenoble).

J’essaye de faire une mise au point et je contacte l’auteur.

Bravo, Laurent pour votre article !
Mais analysons la situation d’une manière économique et synthétique jusqu ‘au bout et résumons.

Si j’ai bien compris le salaire net pour un professeur qui a 20 ans de carrière, peut s’élever au maximum (sans les primes diverses et les heures supplémentaires à 2800 €uro net par mois).

Soit 2800 * 12 = 33 600 par an

Pour 35 semaines à 47 heures pour un professeur digne de respect et s’investissant dans son travail + 3 semaine à 18 heures (je prends dans mon calcul, que souvent les professeurs, ne sont pas surchargés de travail de correction dans les 3 dernières semaines de cours, avant les grandes vacances et que sur 52 semaines, il y a en 14 de vacances d’après le calendrier 2006-2207) soit 1699 heures de dur travail, souvent ingrat et mal reconnu par certains parents.

Un cadre français d’après l’INSEE fait 47 heures par semaine durant 47 semaines (52-5) soit 2290 heures,
Le salaire moyen de 3190 €uro net par mois (salaires des patrons salariés compris, sans compter, les inégalité sociale homme - femme, inégalité qui je l’espère a disparu dans le corps enseignant )

Soit 3190 * 12 = 38 290 par an.

Maintenant comparons des choses incomparables :

38 290 €uro pour un cadre pour 2290 heures productives. Soit 16,72 €uro / heure
33 600 €uro pour un professeur pour 1699 heures. Soit 19,77 €uro / heure.
Soit 15,42 % en défaveur du cadre français.

Mes sources d’info :
education.gouv.fr
journaldunet.com
journaldunet.com

Je fais appel au professeur Laurent TARILLON (formateur à l’IUFM de grenoble) et aux autres, pour corriger mon calcul en toute transparence, je ne cherche pas la polémique, mais simplement à y voir plus clair.

Par avance merci, avec tout le respect que j’éprouve pour certains des instructeurs, qui m’ont aidé à me construire et me donner cet esprit d’analyse.

Mon courriel : Je travaille sur la prévention du Mal-être (et Suicide) et j’aurais besoin d’un complément d’info sur votre analyse, et d’un droit de diffusion auprès des enseignants avec lesquels je travaille.
Mon analyse actuelle porte plus, sur la reconnaissance et le sens à donner à l’enseignement, que sur des querelles d’épicier, mais certains enseignants me parlent souvent, de leur mal-être financier, alors si vous pouviez m’aider à y voir plus clair.

Sa réponse : Bonjour

Je ne me sens pas du tout qualifié pour cela. La seule chose que je peux vous dire c’est que ma vie financière me paraît plus dire (ou dure, modification apportée par Robert) que celle que j’espérais avoir en faisant 5 ans d’études.

Ma réflexion : Dialogue de sourd ou mauvaise présentation de ma part ou dois-je en conclure que notre ami Laurent a fait 5 ans d’études pour espérer gagner de l’argent, j’espère qu’il n’a pas oublier le sens du travail qu’il a choisi : enseignant.

Voila où le bas blesse, n’ont pas que gagner de l’argent soit quelque chose de répréhensible à mes yeux, mais a mon sens cela est insuffisant et ne devrait pas être prioritaire, surtout pour un économiste que je classerais peut-être arbitrairement à gauche.

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