LETTRE D’AMOUR A PATRICK DEVEDJIAN
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Je sais que notre rédacteur en chef n’aime pas mêler les sentiments et la politique. Il est vrai qu’à force de soirées mondaines, on se perd quelquefois dans l’état des relations conjugales. Cependant, la lettre que j’ai reçue et que l’on m’a chargé de transmettre ne peut pas l’émouvoir. L’amour sincère et véritable ne connaît pas de barrières et la Banquise s’honorerait de publier cette lettre afin qu’elle parvienne (peut être) à son destinataire dont je ne connais pas l’adresse. Je me contente donc de retranscrire le courrier
Cher M. Devedjian, Je n’ose pas encore vous appeler Patrick, je n’ose pas encore vous tutoyer : le pourrais-je jamais ? Un signe de vous, un froncement de sourcils à la télévision m’y encouragerait. Je ne vous ai en effet jamais rencontré directement. Aurais-je pu d’ailleurs supporter cette virile assurance qui émane de vous ? N’aurais-je pas défailli ? N’aurais-je pas été ridicule à vos yeux ? J’aime d’abord votre regard direct, dans lequel on se perd, on sombre. Il est promesse de voyages lointains, de promesses inavouables, d’une sensualité retenue certes, mais certaine. À Fontainebleau, plus d’une personne a dû ressentir cette même masculinité chaleureuse mais aussi brûlante.
Tu ne fais absolument pas tes 63 ans (le 26 août prochain : vous voyez, je l’ai noté sur mon agenda et chaque année, ce jour-là, je pense encore plus à vous). Tout au contraire, ta chemise ouverte recouverte d’un chandail souligne ton élégance, cette grâce que on ne peut pas acquérir. J’aimerais moi aussi que tu m’appelles salope !!! C’est mon côté soumis, prêt à tout pour te conquérir. Mais le feras-tu : je m’appelle Mohammed, je fais du judo et je viens d’adhérer au parti communiste. Mais notre amour, le mien du moins, est au-dessus de ces contingences. Sois certain Patrick, enfin j’ose t’appeler ainsi, sois certain que tu resteras dans ma mémoire. Momo
NB Pour me joindre, contacter le site Internet qui fera suivre
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