STORYTELLING : AN OLD STORY , I TELL YOU
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C’est le « nouveau » concept in depuis quelques années. On nous bassine avec le storytelling, dont les politiques, enfin certains, les sarkozy, les ségolène, se sont goulûment emparés. En bref, s’agit de raconter une histoire pour tenir en haleine, pas toujours fraîche, son public, j’allais écrire ses fans.
Pendant cet été, Stéphane Bern, ex (et peut-être toujours) ébahi par les têtes couronnées et tout ce que l’Europe compte de princesses, nous concocte chaque semaine une émission de télé sur les dames qui ont influencé, plus ou moins, l’histoire : Eugénie, l’impératrice, Diane de Poitiers, la favorite et on en passe. La cible est-elle la ménagère de 50 ans plus ou moins ? N’empêche, le truc n’est pas mal fait. Le Steph a du embaucher des doctorant-es en histoire (un-e doctorant-e, aujourd’hui, tu l’as pour presque rien sur le marché des inutiles au libéralisme). Bref, on apprend des choses, plus ou moins importantes. Et surtout, on constate que le storytelling est aussi vieux que la politique. On avait cru que la démocratie lui avait porté un coup sinon fatal, du moins déchirant grave, mais nib : nous l’avons retrouvé en pleine forme. Ce qui n’est pas forcément bon signe pour la démocratie, d’une part, et, d’autre part, montre une fois de plus que les modernes spin doctors du marketing politique n’ont en la matière (et dans bien d’autres) rien inventé.
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