EN MEMOIRE DE GERARD BELORGEY
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A la fin du mois de décembre, après des années de lutte contre la maladie, Gérard Bélorgey s’en est allé. Pour ses amis de la Gauche Cactus, Gérard Bélorgey n’était pas seulement « notre énarque », « notre préfet », notre « gaulliste de gauche », mais surtout un regard bienveillant, d’une grande courtoisie, épris de justice et de liberté, l’un de ces serviteurs de l’état et de la république que l’ENA semble de moins en moins produire.
Gérard Bélorgey nous avait conviés à puiser dans son blog (http://www.ecritures-et-societe.com) les articles qui nous paraissaient correspondre à ce que nous construisions. Nous allâmes y puiser, huit années durant, pratiquement chaque mois une de ses réflexions. Le mois dernier encore, nous mettions en ligne un de ses derniers textes, dont le titre dit beaucoup sur la personne et sur sa vie : « Penser le contraire des justes propos ». Passionné des outre-mers, militant de la décolonisation, entrepreneur soucieux de justice sociale, bon vivant, mais avec finesse, Gérard Bélorgey fut tout cela au long de sa vie. Il nous laisse d’heureux souvenirs, de nombreuses réflexions, et une œuvre à la lisière de l’essai et de la littérature qui font que pour nous, ce n’est pas un adieu mais un « à bientôt, à te lire ou relire » que nous lui adressons. Et même « à tout de suite » puisque nous publions dans ce numéro un article que nous gardions en réserve, comme on le fait des bons vins,
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