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TRIBUNE* : FAIRE LE CHOIX DE LA LIBERTE, C’EST FAIRE LE CHOIX DE LA DEMOCRATIE, ET RECIPROQUEMENT

Par Michel Portal
samedi 21 juillet 2007
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Quelles conséquences pour la gauche de la séquence électorale que nous venons de vivre elle-même conséquence d’évolutions sociales et sociétales et de carences politiques ? Précisons d’abord deux choses afin de généraliser nos recherches. En premier lieu, plutôt que "conséquences pour la gauche", j’ai envie de parler de conséquences pour la lutte pour la démocratie contre le démocratisme (populisme), l’aristocratisme et le monarchisme (empire planétaire) ambiants.

En second lieu,A la base des évolutions sociales et sociétales, des carences politiques, il y a l’attitude citoyenne (plus ou moins) de chacun d’entre nous (dans les différents ensembles territoriaux (géographiques ou virtuels)) où il est présent (de son corps (un ensemble de un ne gêne pas les mathématiciens) à l’univers entier). La république que je confonds ici avec la démocratie, a un besoin vital de la vertu du citoyen ; Charles de Montesquieu l’a dit avant moi.

D’où sort cette vertu, cette force ? Pour mieux la voir, il me semble qu’il faut faire un point scientifique sur ce qu’est la Réalité, la "matière" pour chacun de nous. Mon option physico-chimique est de ne pas séparer matière et esprit parce qu’ils sont inséparés dans la nature et devraient rester inséparables. Le "poids" de la matière sur l’esprit, c’est sa détermination. Le poids de l’esprit sur la matière, c’est son indétermination. Détermination (lois physiques) et indétermination (faculté consciente ou inconsciente d’effectuer des choix) cohabitent dans "Ce qui est". Je ne prends pas position entre dire que "L’esprit est une propriété de la matière" ou "La matière une propriété de l’esprit". Les deux s’influencent ; honnêtement ou malhonnêtement... c’est peut-être la question ! J’ai une foi dans la Nature et Ce qui a pu la provoquer.

A ce stade, nous avons tous le droit de faire des erreurs. Nous en avons fait et nous en ferons encore, mais nous n’avons pas le droit de mentir. Lorsque Galilée voit que la terre est sphérique et n’est pas le centre de l’univers, il doit le dire. Lorsque je vois l’instrumentalisation de la théorie de Charles Darwin par le capitalisme-loi du plus fort, je dois le dénoncer. Ce n’est pas l’erreur qui est le contraire de la vérité mais le mensonge. Il faut sincèrement laisser et nous laisser la liberté (individuelle et communautaire) d’interprétation de l’univers en toute chose où nous n’avons pas de certitude scientifique et rappeler à la loi en tout domaine où notre savoir permet de distinguer la vérité de l’erreur. Une république qui se veut république a un travail pédagogique à effectuer mais dans une stricte réciprocité (l’organisation du débat, de la discussion, du dialogue est une clé ; l’autorité doit s’y établir sans autoritarisme). En contrepartie de cette liberté, toute violence (physique ou morale) devient interdite, hors la loi et sanctionnée sans sévérité ni faiblesse mais avec un esprit d’imagination.

La violence (physique, morale ou économique) est interdite, hors la loi et sanctionnée sur les territoires qui font le choix de la liberté. Faire le choix de la liberté c’est, ipso facto, faire le choix de la démocratie si on veut être cohérent (qualité scientifique). Ma liberté vaut bien celle de l’autre et celle de l’autre la mienne. L’article premier de la DUDH de 1948 pose assez bien les termes de la réciprocité Pour ma part, je n’ai pas peur des découvertes scientifiques. Ma foi se courbera toujours devant elles. Les découvertes scientifiques avérées ne peuvent que nous approcher d’une "religion vraie" (qui transcende toutes les communautés religieuses et rejoint ce qu’il y a de plus pur en elles). Je n’ai pas peur non plus des intégristes (religieux, économiques ou idéologiques) que nous subissons (et dont nous risquons toujours d’être). Au maximum, ils ne peuvent que nous assassiner ; et jamais nous prendre notre bonheur d’avoir été et d’être... ou tuer nos idées justes.

L’idée de démocratie, de politique citoyenne, éthique donc à la fois publique et privée, est une idée juste car elle est spontanément reprise par toutes les générations. Elle accorde intérêt individuel et intérêt collectif au lieu de les opposer. Nous, l’humanité, finira par y arriver. Nous sommes contraints par notre humaine nature de forger un lien entre nous et par rapport, sinon à un Dieu, du moins par rapport à la Nature qui nous a précédés et nous a engendrés (espace et temps inclus). L’Homme doit être un Homme pour l’Homme (pardon pour les Dames).

Pardon pour les parenthèses, simples ou doubles, conséquences d’une rédaction insuffisante de ma part et des limites structurelles de nos langues (esperanto inclus).

*Les tribunes publiées n’engagent la Rédaction


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