APPEL DU 5 NOVEMBRE DE M. CARLES PUIGDEMONT
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Le gouvernement catalan, après avoir demandé des négociations, connaît, maintenant, les conditions dictées par l’oppresseur madrilène. Il résulte de ces conditions que les forces catalanes seraient entièrement démobilisées, que nos armes immatérielles seraient livrées, que le territoire Catalan serait totalement occupé. On peut donc dire que ces négociations conduiraient non seulement à une capitulation mais encore à un asservissement. Mais il est absurde de considérer la lutte comme perdue. Oui, nous avons subi une grande défaite. Les forces de la liberté triompheront néanmoins de celles de la servitude. Moi, Carles Puigdemont, caporal chef de réserve, j’entreprends ici, en Belgique, la tâche de rendre à tous les catalans la fierté de leur terroir, de leur origine, de leur ethnie. J’invite tous et toutes qui se trouvent en territoire belge ou qui pourraient y parvenir, à se réunir à moi. J’invite tous les Catalans qui veulent rester libres à m’écouter et à me suivre.
Je m’adresse à vous depuis l’étranger soumis dans mon propre pays à de lourdes menaces. Croyez-vous que je puisse de gaîté de cœur mettre à l’écart l’Anxovada pour me régaler de moules-frites, d’abandonner le cheval pour le vélo, le flamenco pour la bourrée. Malgré tout je brave ces terribles tourments pour l’indépendance de… What ?... Yes independency… independència… independen-tzia… nezavisnost… ûnôfhinklikens… Enfin bref, vous avez compris : on veut garder notre pognon et plus rien filer à ces connards de Madrid. Moi Carles Puigdemont demande à la Nation Catalane fière et indomptable d’aller avec moi vers un futur radieux et indépendant. Aidez-moi !
Vive la Catalogne libre dans l’honneur et dans l’indépendance ! Ginette, je t’ai vu, bouffe pas mes frites quand il y a la télé. Quoi ? Les micros sont encore branchés ! Merda, merda, shit, Scheiße… Quoi ! Si je veux !... Je ne suis pas venu dans ce bled à la con pour être mouché par de petits journaleux pleins de bière… Non, Ginette, j’arrêterai pas, c’est quand même pas une tassepé qui va le les briser, moi un chef, un leader, un líder, un futur Jésus, je vais te renvoyer ça à sa machine à coudre moi… Quoi les féministes ? Quoi les féministes ?... Le Net… Quoi le Net… Toi, violée ?... Tu te fous de ma gueule, tu m’avais fait boire avant de te jeter sur moi comme une femelle en rut. Non, je partirai pas ! Laissez-moi, laissez-moi… pas de piqûres !!! Visca Catalunya !!!
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