FRANÇOIS LE MOL FACE AU SCHISME MACRONIEN…

lundi 9 mai 2016
par  Claude Soufflet
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François le mol ne s’était pas inquiété jusque là des incartades de son ministre préféré ; bien au contraire, il considérait même que ses petites phrases, largement reprises par les médias, pouvaient le servir pour mettre un frein aux prétentions, de plus en plus affirmées, de Manu, le petit roquet catalan. Certains observateurs se demandaient parfois s’il n’y avait pas une entente secrète entre François et Emmanuel : la stratégie présidentielle étant de ramener l’arrogant Premier ministre au rôle d’un simple collaborateur !

Depuis quelques semaines, toutefois, le monarque stratège (tout le monde lui reconnaissait une habileté hors du commun) commençait à se poser la question : Emmanuel, le chouchou du medef, d’abord présenté comme une solution, ne deviendrait-il pas un problème ? En effet, après avoir lancé son mouvement ‘’en marche’’ (arrière toute … selon de mauvais plaisants ), qui fait appel aux gens de bonne volonté qu’ils soient de gauche ou de droite, il récidivait devant la caméra de la chaine franco-allemande ARTE, prenant implicitement comme modèle la grande coalition qui soutient Angéla, le bulldozer germanique. Son propos faisait échos à la déclaration de François le mol qui, lors de sa médiocre confrontation avec les France d’en bas, avait tenté de mettre les choses au point en reprenant à son compte, sous une autre forme, la fameuse phrase du grand Jacquot à propos de Nico l’agité : « je commande, il exécute » !

Notre Emmanuel n’a sûrement pas très bien pris cette injonction présidentielle d’où sa réaction télévisuelle, largement commentée dans les radios avant même la diffusion des images ! C’est ce qu’on nomme un joli coup de « com » dont François le mol devrait tirer les leçons. C’est ce que ses principaux lieutenants ont bien compris et, le jour d’après, ils lançaient une sorte d’opération « résurrection » de la gauche gouvernementale, intitulée « Hé ho la gauche ! », pathétique appel au secours à un peuple déçu, sourd et absent. Les seuls mobilisés étaient les ministres eux-mêmes qui en défendant leur bilan, voulaient sauver leur place et les avantages du pouvoir. L’échec était patent et François le mol allait devoir trouver une autre voie pour convaincre que son destin ne s’arrêterait pas dans un an. Confiant, malgré tout, et ne manquant pas d’astuce politicienne, il pourrait envisager de changer de Premier ministre en invitant Manu, fatigué, usé et vieilli à regagner ses foyers, tandis qu’il nommerait Emmanuel à Matignon, en échange de son soutien en 2017, avec la promesse de favoriser la candidature de l’intrigant blanc-bec aux présidentielles de 2022. Les grandes manœuvres commençaient et ne s’arrêteraient pas de si tôt !


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